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Le dominicain David Macaire archevêque de Fort-de-France

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Le P. David Macaire o.p., prieur du Couvent des Dominicains de la Sainte-Baume et recteur du Sanctuaire de la Sainte-Baume, a été nommé archevêque de Fort-de-France, Il succède à Mgr Michel Méranville, atteint par la limite d’âge. Né en 1969 à Nanterre (il est le plus jeune évêque de France), ayant fait profession religieuse en 1995, le P. David Macaire a été ordonné prêtre en 2001. Il est titulaire d’une licence de philosophie et d’une maîtrise (licence canonique) de théologie. Entre 1995 et 2015, le P. David Macaire a été aumônier de collège et de lycée, ainsi que de Scouts d’Europe et de Scouts Unitaires de France. Entre 2001 et 2011, il a assuré les charges de Père-Maître des frères étudiants au couvent de Bordeaux puis de Prieur du Couvent des Dominicains de Bordeaux. A partir de 2002, il a été vicaire en paroisse dans le diocèse de Bordeaux, conseiller spirituel des Equipes Notre Dame et assistant des Fraternités Laïques Dominicaines. Il a également enseigné la théologie. Depuis 2011, il est Prieur du Couvent des Dominicains de la Sainte-Baume et Recteur du Sanctuaire de la Sainte-Baume. Il est aussi exorciste diocésain du diocèse de Toulon depuis 2012.

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Pour une conversion écologique

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A l’occasion du jour de jeûne pour la justice climatique en France, qui a lieu le 7 mars, des chrétiens - parmi lesquels Denis Sureau, directeur de Chrétiens dans la Cité - lancent un appel « pour une conversion écologique ». Avec en exergue cette affirmation de s. Jean Paul II : « Il faut encourager et soutenir la conversion écologique, qui au cours de ces dernières décennies a rendu l'humanité plus sensible à l'égard de la catastrophe vers laquelle elle s'acheminait. » (17 janvier 2001).

La maison brûle. Où sont les chrétiens ? C'est la question que posent souvent les militants écologistes. Des premiers psaumes aux derniers papes, de sainte Hildegarde à saint François, les chrétiens sont pourtant héritiers d'une sagesse écologique plurimillénaire. Notre tradition n'a cessé de chanter les merveilles de la Création, tout en insistant sur notre responsabilité à son égard. Dans la vision biblique, l'homme n'est pas le propriétaire, mais le jardinier de la Terre. Dès lors, face aux désastres écologiques, comment pourrions-nous nous taire ? Sur ce point, l'année 2015 s'avère décisive. La France est en première ligne : en décembre aura lieu à Paris le grand sommet des Nations-Unies consacré au climat (COP21). De nombreuses initiatives associatives émergent pour promouvoir des modes de production et de consommation plus équitables et moins destructeurs : Changeons le système, pas le climat !
C'est dans ce contexte que le pape François, qui n'a de cesse d'inviter les chrétiens à « aller aux périphéries », publiera au printemps une encyclique sur le thème de l'écologie. Pour nous chrétiens, le carême est un temps privilégié pour approfondir l'unité de vie, dans un esprit de sobriété joyeuse. Or, la parole évangélique et la conscience écologique partagent cette exigence spirituelle de simplicité, de mise en commun et de fraternité. C'est ainsi que chacun de nous peut devenir concrètement veilleur et acteur de ce bien commun fondamental : la Création.
Ainsi jugeons-nous nécessaire que les chrétiens prennent enfin toute leur part dans ce combat transversal pour le respect du vivant, en dialoguant sereinement avec les milieux écologistes.
Parce que face à la marchandisation de tout, on ne peut séparer l'écologie humaine de l'écologie environnementale,
Parce que le saccage avéré des équilibres naturels et sociaux, dont les plus démunis sont les premières victimes, appelle une conversion globale et radicale de nos modes de vie,
Parce que seule la société civile, dans toute sa diversité, peut réellement inciter les dirigeants à prendre les mesures drastiques qu'impose la gravité de la situation,
Parce que la préservation d'un espace vivable pour tous est une des causes capables d'unir durablement les personnes et les peuples dans un esprit de justice et de paix,
Il est plus que temps de vivre enfin, individuellement et collectivement, dans nos familles et nos quartiers, cette conversion écologique qui est urgence vitale aussi bien qu'espérance évangélique.

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Mgr Hervé Giraud nommé évêque de Sens

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Mgr Hervé Giraud, évêque de Soissons, a été nommé archevêque de Sens et prélat de la Mission de France. Il succède à Mgr Yves Patenôtre, atteint par la limite d'âge. Né en 1957 à Tournon-sur-Rhône (Ardèche) et ordonné prêtre en 1985, Mgr Hervé Giraud a obtenu une licence canonique de théologie morale à l’Université pontificale grégorienne à Rome et un DEA de théologie morale à l’Institut catholique de Paris. Évêque auxiliaire de Lyon (2003- 2007) puis évêque de Soissons à partir de 2008, il a présidé de conseil pour la Communication de la Conférence des Évêques de France. Un recueil de ses Twitthomélies a été publié aux éditions Parole et Silence en 2014. Il a fait partie du Jury œcuménique lors du dernier Festival de Cannes.

Mgr Hervé Giraud

Mgr Hervé Giraud

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Le dossier Edmond Michelet part pour Rome

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La phase diocésaine du procès en vue d'une éventuelle béatification d'Edmond Michelet (1899-1970) est close. La documentation collectée par le diocèse de Tulle va être portée à la Congrégation pour la cause des saints, à Rome. L'issue du procès est incertaine, car si le courage d'Edmond Michelet comme résistant pendant la Seconde Guerre mondiale puis déporté à Dachau est avéré, son action en tant que ministre est problématique. Il a notamment signé l'ordonnance du 4 juin 1960 rétablissant la peine de mort en matière politique, et demandé au procureur général la peine de mort pour les généraux auteurs du putsch d'Alger (1961). Il n'a pas réagi à l'assassinat de dizaines de milliers de harkis et à l'enlèvement de milliers d'Européens d'Algérie (1962-1963). Et il est resté au Gouvernement en 1967 lors de l'approbation de la loi Neuwirth introduisant la pilule contraceptive. L'avancée de la cause d'Edmond Michelet s'explique surtout par l'implication forte de sa famille, en particulier de son petit-fils, Mgr Benoît Rivière, évêque d'Autun.

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Eloge de l'action politique

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On peut être agacé par le style provocateur du P. Thierry-Dominique Humbrecht, théologien dominicain, ou bien séduit par son audace à critiquer le confort petit-bourgeois des catholiques. Ou les deux alternativement. Si les chrétiens se sont « réveillés » pour protester contre la loi Taubira, c’est qu’ils dormaient ! Et il importe qu’ils ne s’assoupissent pas à nouveau. Le risque est pourtant grand.

Pour les en empêcher, notre Frère Prêcheur prône une « politique au long souffle », qui suppose une formation sérieuse : réfléchir avant d’agir. Il reproche aux jeunes chrétiens d’être « trop absents des métiers de transmission, des métiers d’idées », préférant les carrières plus lucratives du commerce et de la finance. L’ambition n’est pas condamnable, pourvu qu’elle soit ajustée. Il fustige l’ambiguïté de la laïcité et relativise la portée de « l’apostolat professionnel ». En thomiste, il réexamine les relations complexes entre l’Église et la société, s’interroge sur l’idée de chrétienté : « Où est la chrétienté ? Elle est là où sont les chrétiens, […] là où vit une communauté chrétienne, familiale, paroissiale, sociale, et tant mieux si elle peut s’élargir au plan politique. […] Elle est dans l’édification d’une civilisation chrétienne, et la civilisation est l’œuvre de la pensée ». Ce petit essai ne convainc pas toujours, mais il stimule la réflexion, condition préalable de l’engagement.


Thierry-Dominique Humbrecht
Éloge de l’action politique
Parole et Silence, 210 p., 18 €

Eloge de l'action politique
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Chrétiens dans la Cité n°310 est paru

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Au sommaire du 310e numéro de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité :

ANALYSE : Mgr Romero par-delà le mythe

Figure en Amérique latine et ailleurs, Mgr Oscar Romero vient d’être déclaré « martyr de la foi ». Sa béatification ne devrait pas tarder. Quel est le sens de cette reconnaissance, par-delà le mythe ?

AGENDA

LES HOMMES : Luc Crépy

RENCONTRES : Forum anti-GPA - Université de la vie 2015

INFORMATIONS : La Manif pour tous veut perdurer - Le Nutella est catholique - Contre la promotion de l'adultère - Droit au blasphème : le non de l'Eglise - P'tits déj en carême

BREVES : L'antichristianisme et le Conseil de l'Europe - Vivre ensemble - Fin du Séminaire de Caen - Courez solidaire

LECTURES : Les Déshérités, de François-Xavier Bellamy

INITIATIVES : Les radios chrétiennes

Pour recevoir ce numéro sous forme papier et/ou numérique, abonnez-vous !

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Pour Mgr Oscar Romero, au-delà du mythe

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Figure en Amérique latine, et ailleurs, Mgr Oscar Romero vient d'être déclaré martyr de la foi par le pape François. Sa béatification ne devrait pas tarder. Quel est le sens de cette reconnaissance, par-delà le mythe ?
Le 24 mars 1980, l'archevêque de San Salvador, Mgr Oscar Romero était tué en pleine messe, probablement par un commando lié au pouvoir dictatorial. Depuis, lit-on sur Wikipédia, « certains le considèrent comme le saint patron officieux des Amériques et de San Salvador. Au-delà du catholicisme, Oscar Romero est honoré par d'autres Églises chrétiennes notamment la Communion anglicane : il se trouve être l'un des dix martyrs du XXe siècle à figurer parmi les statues situées au-dessus de la grande porte Ouest de l'Abbaye de Westminster à Londres. » Un véritable mythe Romero s'est développé, faisant de lui un héraut du « progressisme » et de la « théologie de la libération ». Cependant, un examen plus attentif de sa vie et de ses paroles révèle une réalité plus simple encore : il était seulement catholique.
Comme le journaliste Patrice de Plunkett l'a souligné, Mgr Romero était un compagnon de route de l'Opus Dei et avait été l'un des premiers évêques du monde à demander la béatification de son fondateur Josémaria Escrivá (cf. L'Opus Dei, Presses de la Renaissance, 2006). Sa piété était des plus classiques, et il portait même le cilice. Il n'était pas le défenseur d'une théologie de la libération qui, imprégnée de marxisme, réduisait le combat chrétien au plan horizontal de la lutte armée. Il prêchait « pour une authentique libération chrétienne », une libération intégrale,précisant : « Je fais également un appel pour que dans cette lutte nous renoncions à des libérations simplement temporelles, à des libérations qui ne transcendent pas l’au-delà de l’Histoire, à des libérations qui veulent résoudre les problèmes par la haine, par la violence et par la lutte armée » (homélie du 6 janvier 1978).En même temps, il était scandalisé par les injustices qui crient vengeance vers le ciel, et par les crimes commis par le pouvoir à travers l'armée, la police et leurs « commandos de la mort » liés aux grands propriétaires terriens. Avec courage, la veille de son assassinat, il avait rappelé aux militaires qu'« aucun soldat n'est tenu d'obéir à un ordre qui va contre la loi de Dieu ; personne ne doit suivre une loi immorale ». Le théologien américain William Cavanaugh s'est appuyé sur cet exemple pour opposer la discipline de l’Église – notre condition de disciples du Christ –, qui est une discipline de vie, à la discipline du Léviathan étatique, qui est une discipline de violence et de mort. Ainsi Mgr Oscar Romero a illustré « la capacité de résistance que nous donne la pratique religieuse de l’Église quand elle lie les chrétiens les uns aux autres dans la paix du Christ » (Eucharistie et mondialisation, Ad solem, 2001). Au risque du martyre.

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La Manif pour tous veut perdurer

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La Manif Pour Tous a publié les résultats de son questionnaire sur le mouvement et les enjeux de société. 38 500 personnes y ont répondu. Une précédente enquête avait été réalisée en 2013. Les motivations sont stables : refuser les conséquences de la loi Taubira (PMA « sans père », GPA), défendre la famille, dire non à l’idéologie du genre, exprimer le refus du mariage et de l’adoption par des couples de même sexe. Malgré le vote de la loi Taubira, une écrasante majorité souhaite la poursuite du mouvement (94%). Si sur le PACS ou l’union civile, les avis sont très partagés, l'union civile avec filiation fait l’unanimité contre elle. L’action de La Manif Pour Tous est jugée efficace avec des modalités d’action influentes et pertinentes. La confiance envers les dirigeants du mouvement est très forte et inchangée. Pour l’avenir, la quasi totalité des participants à l’étude (97%) sont favorables à la poursuite du lobbying auprès des élus mais aussi auprès des candidats pendant les campagnes électorales. 96% souhaitent aussi que La Manif Pour Tous continue à intervenir régulièrement dans les médias. Signe d’une volonté de pérenniser le mouvement, 89% souhaitent que La Manif Pour Tous propose des formations à ses sympathisants pour mieux comprendre les enjeux (PMA, GPA, genre…). Enfin, il faut noter que 91% sont favorables à l’organisation de nouvelles manifestations.

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Sur la TFP et ses tentacules

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Chrétiens dans la Cité a souvent mis en garde ses lecteurs contre les opérations de collecte de fonds produites par la TFP et ses diverses tentacules (Avenir de la culture, Droit de Naître, Sauvegarde retraites...).

Cette information vient d'être relayée par Patrice de Plunkett.

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