Touche pas à mon dimanche
"FACE AUX MENACES qui pèsent sur le repos du dimanche, le Conseil pour les questions familiales et sociales
- théologiques : Le Jour du Seigneur, premier jour de la semaine, l’Eglise célèbre la résurrection du Christ et vit le repos demandé par Dieu dès la création du monde. Aussi est-elle très attachée à ce que le sens qu’elle reconnaît au dimanche puisse se traduire dans la pratique des chrétiens. Certes des chrétiens ont vécu et vivent encore aujourd’hui dans des sociétés où le dimanche n’est pas un jour férié mais faire coïncider le Jour du Seigneur et le repos hebdomadaire témoigne d’une réelle cohérence, et traduit, en France, une fidélité aux origines
- anthropologiques : Il est nécessaire que, libéré
- sociales : L’économie et le travail ne sont pas le dernier mot d’une vie sociale. Jour de liberté, de détente, de repos, le dimanche est également le temps des retrouvailles entre générations, adultes, jeunes et enfants quelles que soient leurs activités (école, études, entreprises privées ou publiques, etc.). Le dimanche permet de libérer un espace pour le jeu et la conversation entre les hommes. La loi du 13 juillet 1906 instituant que « le repos hebdomadaire doit être donné le dimanche » et insérée dans le Code du travail, est donc un acquis social qu’il importe de respecter. (…)
Le dimanche est un jour différent des autres jours. Cette différence doit rester visible. »
Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen, président du Conseil pour les questions familiales et sociales.