Un évêque contre les indemnités indues
Président du conseil épiscopal pour les questions familiales et sociales Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen, a publié un communiqué intitulé Avantages économiques et conséquences sociales Au sujet
Président du conseil épiscopal pour les questions familiales et sociales Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen, a publié un communiqué intitulé Avantages économiques et conséquences sociales Au sujet
Le Figaro du2 avril a publié un intéressant article d’Hervé Yannou soulignant le contraste entre la pugnacité des évêques italiens, espagnols, portugais et polonais et la tiédeur des évêques français et allemands : « En Italie, pas un jour ne se passe sans une passe d'arme violente entre évêques, presse et politiques au sujet du projet de Dico, le pacs transalpin. En Italie, le Saint-Siège est chez lui et le cardinal Bertone va personnellement célébrer la messe à
Soucieux de trouver un terrain d'entente avec les démocraties libérales, certains catholiques s'imaginent encore pouvoir trouver un terrain d'entente en raisonnant à partir de la loi naturelle. Quitte à déformer complètement la signification de cette lex naturalis, comme le fit dans les années 40 un Jacques Maritain, dont les élucubrations révèlent plutôt une contamination d'une pensée catholique hantée par la réconciliation avec la modernité libérale.
L’association antichrétienne La Libre Pensée a obtenu du tribunal administratif de Lyon l'annulation des 500 000 euros de subventions versées par les collectivités locales aux 19es Rencontres pour la paix organisées en septembre 2005 par la communauté de Sant'Egidio. Dans trois arrêts distincts, le tribunal a estimé que les décisions du Conseil général du Rhône d'attribuer 300 000 euros, celle du Grand Lyon portant sur 100 000 euros et celle de la Ville de Lyon attribuant également 100 000 euros à l'évènement ont « été prise en méconnaissance des dispositions (...) de la loi sur la séparation des Eglises et de l'Etat ». Une quatrième délibération, portant sur 100 000 euros accordés par la région Rhône-Alpes, sera examinée ultérieurement.
DANS UN DISCOURS du 30 mars 2006 aux participants d’un congrès du Parti populaire européen, Benoît XVI avait résumé sa conviction fois sur les « principes non négociables » en politique. Le Pape rappelait que l'Eglise, dans ses interventions publiques, accorde
« volontairement une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables. Parmi ceux-ci, les principes suivants apparaissent aujourd'hui de manière claire:
la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu'à sa mort naturelle;
la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d'union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable;
la protection du droit des parents d'éduquer leurs enfants. »
CETTE INTERVENTION A été confirmée depuis par de nombreux autres discours qui s’inscrivent tous dans le droit fil de la Note doctrinale de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique. Ce document publié en novembre 2002 fait l’objet, dans le contexte actuel français, d’exégèses variées, certaines tentant d’en atténuer les exigences. Au non de conceptions gauchies de la règle du « moindre mal » ou de la politique comme « art du meilleur possible », certains s’emploient à gommer le caractère « non négociable » des principes rappelés inlassablement par le Pape.
Réunies à Reims en assemblée générale, les 250 délégations ont procédé au renouvellement partiel du conseil d’administration de la Cnafc (Confédération nationale des Associations familiales catholiques). Ce conseil a élu Antoine Renard comme nouveau président du mouvement, succédant à Paul de Viguerie, qui a souhaité être remplacé. Jean-Marie Andrès a été élu vice-président. Ingénieur des Mines, 56 ans, marié et père de trois enfants, Antoine Renard était déjà administrateur et secrétaire général de la Cnafc. Une liste d’opposition entraînée par les fédérations de Paris, Lyon, des Hauts-de-Seine et de la Réunion n’est parvenue à faire élire qu’un seul de ses candidats. Elle visait à insuffler un nouvel élan à une institution vieillissante et en déclin rapide : en dix ans, le nombre d’adhérents est passé de 35 000 à 25 000.
Selon un sondage réalisé par l'Ifop pour
LES 50 ANS DU TRAITE DE ROME feront l’objet d’un congrès à Rome du 23 au 25 mars, organisé par