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Au sommaire de Chrétiens dans la Cité n°265

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Au sommaire du n°265 de Chrétiens dans la Cité :

 

ANALYSE

  • La constitutionnalisation de la loi de 1905 préconisée par François Hollande inquiète les chrétiens

BREVES

  • Mgr Nicolas Brouwet à Lourdes
  • Les P'tits déj' de l'Ordre de Malte
  • Les Assises des Edc
  • Le boom des écoles alternatives
  • Un Observatoire des cultures et des religions
  • L'éloge du non-conformisme chrétien par Benoît XVI
  • Nominations et autres informations

LECTURES

  • Les catholiques et la démocratie

INITIATIVES

  • Les Entrepreneurs et dirigeants chrétiens

 

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Au sommaire de Chrétiens dans la Cité n°264

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Le n°264 de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité développe les informations suivantes :

 

ANALYSE du vote des catholiques aux présidentielles selon les derniers sondages.

 

NOMINATIONS

  • Mgr Hervé Gaschignard
  • Mgr Pascal Wintzer.

RENCONTRES

  • Ecclesia Campus 2012
  • Les Journées Paysannes

 BREVES

  • Hollande : une laïcité de combat - Le candidat socialiste pour l'euthanasie
  • Le Grand Pari(s) de l'Eglise
  • Ni gauche ni droite
  • Un évêque à l'AG
  • Soli'run
  • La Marche pour la vie
  • Centre Marie de Nazareth
  • KTO sur la TNT
  • Un week-end pour les journalistes de l'Ouest

LECTURE

  • Les deux souverainetés et leur destin

 

INITIATIVES

  • A Bras ouverts
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Les cathos votent Sarko

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Plusieurs sondages ont été récemment réalisés pour voir comment votent les catholiques. Les résultats sont évidemment imprécis, notamment en raison de la faible taille des échantillons des personnes interrogées se déclarant pratiquants réguliers (même si cette régularité est variable). Néanmoins de grandes tendances se dessinent. D'abord, la participation envisagée au premier tour s'annonce massive. Ensuite, dans le sondage TNS Sofres / Pèlerin (n° 6738) - qui présente l'avantage de distinguer pratiquants occasionnels et pratiquants réguliers (ici, allant à la messe au moins une fois par mois) -, les pratiquants réguliers votent à 50% Nicolas Sarkozy (le double que pour les non pratiquants), 15% Marine Le Pen, 14% François Bayrou et 13% François Hollande. On notera cependant, par rapport aux sondages et élections passées, une érosion du vote catholique pour Sarkozy. Au second tour, ils seraient 75% à voter pour le président sortant (contre 45% pour les non pratiquants) et 25% pour le candidat socialiste. Ces chiffres se retrouvent dans le sondage Ifop / Fondation de service politique, mais atténués, dans la mesure où les pratiquants réguliers ne sont pas ici distingués des occasionnels. Or les réguliers sont davantage « sarkozystes » (et légèrement moins « lepénistes ») que les occasionnels.

Il y a donc incontestablement un vote catholique, et ce vote est clairement marqué. Faut-il dire « à droite » ? Lorsqu'on les interroge, seulement 12% des pratiquants réguliers se situent à gauche, 22% au centre, 41% à droite, mais 25% n'affichent pas de préférence, ce qui révèle une mise à distance du système. Le sondage TNS Sofres montre curieusement que les dossiers prioritaires de la présidentielle sont à peu près les mêmes pour tous les Français, catholiques ou non : la défense de l'emploi, celle du pouvoir d'achat (toutefois moins importante pour les pratiquants réguliers), la réduction des inégalités et de la pauvreté, et la réduction de la dette publique (plus importante chez les réguliers). Selon ces résultats, 0% (zéro) des pratiquants réguliers considèrent importante la législation du mariage homosexuel et 5% la fin de vie et l'euthanasie : les « points non-négociables » sont jugés secondaires.

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Ni de gauche, ni de droite, catholique

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Le journaliste Jean-Claude Guillebaud s'interroge dans un numéro récent de l'hebdomadaire La vie (n°3462) sur la valeur incertaine des notions de "chrétiens de gauche" ou de "droitisation de l'électorat catholique". Il affirme : "l'espérance chrétienne n'est ni de droite, ni de gauche. La foi est rétive aux étiquettes."

Et il ajoute : "À ce sujet, les mutations que vivent nos sociétés rendent plus floue que jamais la césure entre les uns et les autres. Je connais des chrétiens plutôt « tradis », mais qui sont très combatifs à l'endroit du néolibéralisme dont les ravages sociaux sont avérés. À l'inverse, il existe nombre de chrétiens postconciliaires, plutôt ouverts dans leur approche du monde, mais viscéralement attachés à l'économie de marché, voire au néolibéralisme. Je pense à certains amis, défenseurs résolus du projet européen, mais que cet engagement prioritaire a conduit, peu à peu, jusque dans les parages de la « pensée unique »."

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Au sommaire de Chrétiens dans la Cité n°263

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Le n° 263 de Chrétiens dans la Cité vient de paraître. Au sommaire :

  1. Le sens de la mission de Jeanne d'Arc
  2. Nominations : François Maillot/Huguenin, Vincent Cabanac et Arnaud Dewavrin, Antoine Louis
  3. Eglise/Etat : dialogue sur les points de friction
  4. La vie religieuse en promotion
  5. 200 000 parents de famille nombreuse lésés
  6. Mgr Yves Boivineau président de Justice et Paix-France
  7. Au secours des entreprises
  8. Les Educateurs chrétiens face aux idélogies
  9. Brèves : Visemploi, Doctrine sociale, Economie de communion
  10. Recension : L'Action française, de François Huguenin
  11. Fiche : Claire Amitié

 

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Au sommaire du n°262

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Au sommaire de Chrétiens dans la Cité n°262 :

  • L'appel du Père Bernard Devert (Habitat et Humanisme) contre les rentes foncières.
  • Le Plaidoyer pour la jeunesse en difficulté lancé par les Apprentis d'Auteuil.
  • En 2012, je marche pour la vie.
  • Une école indépendante dans la cité.
  • Ces chrétiens qui s'indignent.
  • Le pari des "Poissons roses".
  • Les dessous du Téléthon.
  • Nouvelles brèves, agenda.
  • Lecture : Catholicisme et démocratie, par Emile Perreau-Saussine.
  • Les associations chrétiennes d'aide aux chômeurs.

 

Exceptionnellement, ce numéro peut-être intégralement lu ici.

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Voeux 2012

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Que Dieu te bénisse et te garde !

Que Dieu fasse briller sa Face sur toi et t'accorde sa grâce !

Que DIeu tourne son visage vers toi et te donne la paix !

 

(Bénédiction de Moïse dans le livre des Nombres 6,23-26, que saint François d'Assise aimait reprendre.)

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Sainte Jeanne d'Arc sans nationalisme

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De nombreux événements sont organisés (notamment à Domrémy et Orléans) pour commémorer le sixième centenaire de la naissance de sainte Jeanne d'Arc. La figure de la Pucelle a été parfois abusivement récupérée au profit d'une idéologie nationaliste. Or si la mission de Jeanne avait effectivement une dimention politique (théopolitique, pourrait-on dire aujourd'hui), celle-ci s'inscrivait dans le projet plus vaste d'oeuvrer à retrouver l'unité de la Chrétienté. C'est ce qu'expliquait l'historien Daniel-Rops dans son Histoire de l'Eglise:

 

Tel est le sens du patriotisme de Jeanne d'Arc. C'est en Dieu qu'elle aimait la France, comme les saints ont aimé en Dieu les pauvres et les pécheurs, et, précisément, elle l'aimait parce qu'elle la voyait misérable, déchirée, pécheresse, elle l'aimait d'un amour de rédemption. Il n'y avait, dans cet amour, rien d'orgueilleux ni d'agressif ; elle n'a jamais parlé d'aller conquérir l'Angleterre, ni d'imposer à quiconque sa domination. Elle n'a jamais non plus pensé qu'en faisant ce qu'elle faisait, elle couvrait de gloire sa patrie et que ses prouesses lui donneraient des droits à commander aux autres. Tout ce qu'elle réclamait pour son pays, pour son roi, comme pour elle-même, c'était une vie simple et humble, où il serait rendu à chacun selon son droit. Elle se battait pour faire régner la justice de Dieu et pour nulle autre cause : « Dieu hait-il donc les Anglais ? » lui demandera-t-on pour lui tendre un piège. Nullement. Il les aime autant que tout autre peuple, mais chez eux, selon l'équité, et non pas quand ils attentent aux libertés des autres. Ce n'était pas tant les Anglais que Jeanne combattait que l'injustice.
Ainsi, par-delà le but immédiat qu'elle visait, la libération de la France et la restauration du royaume en sa dignité, il y en avait un autre plus essentiel. A plusieurs reprises, elle l'a désigné. Quand, par exemple, elle écrivait aux Anglais de Bedford sa fameuse lettre du mardi saint 1429 pour les inviter à quitter la France avant d'en être boutés hors, ou quand elle s'adressait au duc de Bourgogne le 17 juillet de la même année, ou encore - ce qui est plus étonnant - quand elle tançait dans une véhémente épître les hussites de Bohême, parce qu'elle avait entendu dire que leur guerre impie, née d'un sentiment patriotique exacerbé, déchirait l'Église. En toutes circonstances, sa conclusion était la même : il faut mettre fin aux luttes entre baptisés ; il faut unir toutes les forces chrétiennes en un seul faisceau pour servir le Christ ; il faut que tous travaillent d'un même cœur à la même entreprise. Laquelle ? A cette unité reconstituée, Jeanne proposait comme but formel la croisade, en quoi elle demeurait de son temps. Mais à travers le rêve du «grand passage», ce qu'elle concevait, c'était en réalité un nouvel ordre de la chrétienté, où chaque nation aurait sa mission propre à accomplir, mais où toutes seraient associées en une intention supérieure, celle dont tout chrétien formule quotidiennement le souhait : l'avènement du règne de Dieu.

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Quand Justice et Paix ignore la subsidiarité

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Le  Conseil pontifical Justice et Paix a publié une note de douze pages intitulée Pour une réforme du système financier et monétaire international dans la perspective d'une autorité publique à compétence universelle.

La partie doctrinale du texte (la dimension morale des pratiques économiques et donc de la crise, la dénonciation du « libéralisme sans règles ni contrôles ») n'a pas suscité trop de critiques, et ceux qui les ont émises sont les mêmes qui contestent la pertinence de la Doctrine sociale de l’Église. Le désaccord porte surtout sur l'explication proposée et de la solution préconisée.

Le point faible du diagnostic serait qu'il négligerait la cause principale du chaos financier : les déficits budgétaires irresponsables accumulés par les États. Quant à la solution principale proposée – une autorité politique mondiale –, ses développements dépasseraient largement l'idée évoquée par Jean XXIII puis reprise par Benoît XVI dans son encyclique Caritas in Veritate.

Il semblerait que les auteurs de la note de Justice et Paix aient une vue fort confuse des implications du principe de subsidiarité qui, bien compris, est aux antipodes du principe bureaucratique et centralisateur qui fonde les Etats-nations que nous connaissons, et ne saurait d'aucune manière justifier un super-Etat mondial.

Car au lieu d'une autorité conçue en fonction du principe de subsidiarité, Justice et Paix glisse carrément vers une structure de pouvoir supra-étatique, un « Gouvernement mondial »garantissant « en plus d'un système de governance, un système de governmentde l'économie et de la finance internationale ».Seraient créés une« Banque centrale mondiale » pour« un contrôle monétaire mondial » et une « solidarité fiscale mondiale »incluant une taxation des transactions financières (revendication des altermondialistes).

Cet effort d'« imagination prospective »laisse pour le moins dubitatif, surtout lorsqu'il est présenté en référence avec l'expérience de l'Onu...

Heureusement, on a appris depuis que la note de Justice et Paix ne peut se prévaloir d'aucune autorité, puisqu'elle a été publiée sans l'accord du Pape.

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