Inquiétude des universités catholiques
L’État réduit fortement son aide aux cinq universités et instituts catholiques de France : après une rectification de la loi de finances 2012 décidée par le gouvernement socialiste et imposant une baisse de 6%, la loi de finances 2013 a entériné une nouvelle baisse de 7%, malgré un amendement de 4,9 millions d'euros accepté par le Sénat. C'est donc une réduction au total de 13% que devront surmonter les établissements catholiques supérieurs, mesure imposée de manière unilatérale et sans concertation.
L'Udesca (Union des établissements d'enseignement supérieur catholique) critique cette restriction, « alors que le budget global de l'enseignement supérieur et de la recherche est en hausse et que l'on nous suggère de pallier le désengagement financier de l’État par l'augmentation des droits d'inscription, ce qui reviendrait à faire supporter cet effort aux familles, souvent modestes, de nos étudiants. »
Les cinq universités catholiques de l'Udesca (Angers, Lille, Lyon, Paris, Toulouse) forment 40 000 étudiants dont 10 000 étrangers, délivrent 500 diplômes dans 100 filières différentes, et emploient 650 enseignants-chercheurs permanents.