En hommage au défunt pape émérite, j'ai réalisé un dossier PDF sur des publications importantes de Joseph Ratzinger / Benoît XVI en matière de théologie politique et de liturgie.
Ce PDF gratuit de 30 pages peut être téléchargé sur le site Transmettre :
ANALYSE : L'avortement tabou - Comment interpréter le vote des députés.
ACTU : Un prix pour le bien commun - Un partenariat pour les écoles de production - L'Eglise pour une finance éthique: Mensuram bonam - Aggravation de la précarité : le constat du Secours catholique - "Toute vie est un don pour ce monde" - Réparations des abus sexuels - Pour le patrimoine religieux - Les publications d'Yves Chiron - Education catholique
FIGURES : Mgr Jean Bondu - Max Guazzini - Francis Cabrel
Constitutionnaliser le « droit à l’interruption volontaire de grossesse »
Un faux débat
L’Assemblée nationale examine demain la proposition de loi de LFI (La France Insoumise) prévoyant que « Nul ne peut porter atteinte au droit à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception. La loi garantit à toute personne qui en fait la demande l’accès libre et effectif à ces droits. » Alliance VITA dénonce un faux débat.
Depuis le début de cette législature, l’idée s’est répandue chez certains politiques qu’il faudrait modifier la Constitution en écho à la décision de la Cour Suprême des États-Unis du 24 juin 2022.
La situation en France est pourtant radicalement différente de celle des États-Unis. Dans ce pays il n’y a pas de loi fédérale régulant l’avortement. L’arrêt de la cour suprême renvoie désormais la législation de l’avortement aux Etats fédérés. En France comme dans de nombreux autres pays, l’avortement est encadré par des lois votées par le Parlement.
Dans notre pays, le nombre d’IVG demeure à un niveau élevé avec 223 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) enregistrées en 2021 et un taux record de recours (15,5 IVG pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans en 2021).
Le faux débat autour de la constitutionnalisation occulte la réalité de l’IVG aujourd’hui. Non seulement le dernier rapport de la DREES montre que le taux global de recours à l’IVG a tendance à augmenter, mais l’organisme a également établi en 2020 que ce sont les femmes les plus pauvres qui avortent le plus souvent (rapport 2020). L’IVG s’avère ainsi un marqueur d’inégalités sociales qui devrait alerter les pouvoirs publics.
Des études récentes montrent aussi des liens entre les violences conjugales et les interruptions volontaires de grossesse à répétition. En France, le lien entre IVG et violences demeure cependant peu exploré : très peu de médecins posent systématiquement la question des violences aux femmes réalisant une IVG[1]. Or, on sait que pour 40 % des 201 000 femmes concernées chaque année par les violences du conjoint, celles-ci ont débuté à la première grossesse.
Par ailleurs, inscrire un droit inconditionnel à l’avortement dans la constitution pourrait faire sauter le cadre législatif actuel et conduire à un accès illimité à l’IVG. On peut craindre qu’il devienne alors possible d’exiger une IVG jusqu’à son terme ou en raison du sexe.
Ces gesticulations politiciennes occultent la réalité de ce que vivent les femmes : la nécessité est plus que jamais à la prévention de l’avortement et à permettre à celles qui le souhaitent de poursuivre leur grossesse.
Le n°425 de Chrétiens dans la Cité vient de paraître. Avec au sommaire :
ANALYSE : Pour une aide active à vivre. Passée inaperçue en raison de l’attention portée aux abus sexuels de certains clercs, la longue lettre pastorale des évêques de France intitulée Ô Mort, où est ta victoire ? met en garde contre la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. Chrétiens dans la Cité publie quelques extraits.
LES HOMMES : Thomas Michelet - Serge Lama - Philippe Bordeyne
ACTU : Protestants contre le "droit à l'avortement" - Bayard défend l'avortement - Rapport sur la violation des droits de l'homme par la France - Un centre spirituel et culturel à l'Abbaye de Lucerne - Soutenez Chrétiens dans la Cité en défiscalisant - Deux nouvelles églises en Seine-et-Marne - Renonciation express - A Bras ouverts a 35 ans - JMJ : le retour
AGENDA
LECTURES : Dieu, le mal et l'histoire, de Pierre de Lauzun (Téqui)
Après l'épreuve des confinements successifs, vous subissez l'explosion des coûts de toute sorte. Et beaucoup d'oeuvres vous sollicitent.
Mais je voudrais vous faire part de la situation économique très difficile que traversent les éditeurs de presse indépendants. Deux chiffres vous montreront son ampleur :
Hausse de 100% du coût de papier depuis un an, qui s'ajoute à l'augmentation régulière d'autres coûts. Le budget de fabrication de Chrétiens dans la Cité a été ainsi multiplié par deux !
Hausse de 40% des coûts d'affranchissements pour notre revue soeur Transmettre, touchée par la suppression des aides à la presse pour les petites publications.
Notre marge de manœuvre est très étroite. Nous avons choisi les meilleurs fournisseurs. Tous nos collaborateurs sont bénévoles. Mais nous ne pouvons pas augmenter le prix des abonnements, car le budget des familles est également alourdi par l'inflation et le poste « abonnements » est souvent le premier sacrifié.
Les plus gros journaux et magazines catholiques appartiennent à des puissants groupes d'édition qui disposent des ressources (tirées d'autres sources de profit) pour les subventionner. Ce n'est pas notre cas. Nous sommes entièrement indépendants. Et nous ne pouvons pas davantage compter sur des recettes publicitaires.
En cette fin d'année, pour faire face à toutes nos charges, nous avons donc plus que jamais besoin de votre aide.
Grâce à nos amis de la Fondation Radio Espérance, reconnue d'utilité publique, vous pouvez nous soutenir par des dons défiscalisés à hauteur de 66%. Si vous payez des impôts sur le revenu, un don de 100 € ne vous coûtera que 34 €, un don de 500 € seulement 170 € et un don de 1000 € que 340 €.
Si vous êtes soumis à l'IFI (Impôt sur la fortune immobilière), vous bénéficiez d'une réduction de 75% (dans la limite de 50 000 €).
Dans le cadre de votre entreprise, 60% des sommes versées sont déductibles de l'impôt sur les sociétés dans la limite de 0,5% du chiffre d'affaires.
Il est également possible de recevoir des legs par voie de testament.
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Vous pouvez aussi envoyer votre chèque à l'ordre de Fondation Radio Espérance et nous l'envoyer (Chrétiens dans la Cité, 17 rue Manessier, 94130 Nogent-sur-Marne). Nous le transmettrons ons à la Fondation Radio Espérance, qui vous adressera directement votre reçu fiscal.
Par avance, un grand merci pour votre générosité !
Chrétiens dans la Cité fête ses 22 ans. Le bel âge !
Au sommaire du numéro 424 :
ANALYSE : L'écologie intégrale et ses limites
INFOS : Appel pour la liberté de l'instruction en famille - Un catholique sur sept - Les parlementaires à la messe - Des petits chanteurs de 75 ans - Essor d'Espérance Banlieues - Femen excusée - Femen jugées - Le Sacré-Coeur enfin classé - Ombres & Lumière
LES HOMMES : Mgr Emmanuel Gobillard - Mgr Alain Guellec - Gad Elmaleh
AGENDA
LECTURES : A la droite du Père, sous la direction de Florian Michel et Yann Raison du Cleuziou
Le pape François a nommé Monseigneur Alain Guellec évêque de Montauban. Il était jusqu’à présent évêque auxiliaire du diocèse de Montpellier.
Né le 16 janvier 1961 à Saint-Guénolé (Finistère) ;
Ordonné prêtre le 17 juin 1990, pour le diocèse de Quimper ;
Nommé évêque auxiliaire le 17 avril 2019, pour le diocèse de Montpellier.
Études
Lycée de Pont-l’Abbé ;
Faculté de Lettres, Brest ;
Séminaire de Vannes ;
Université pontificale Grégorienne, Rome.
Diplômes
Licence d’Anglais ;
Licence en théologie.
Ordination
Ordonné prêtre le 17 juin 1990, pour le diocèse de Quimper ;
Ordonné évêque le 17 avril 2019, pour le diocèse de Montpellier.
Ministères
1990-1994 Vicaire de la paroisse de Landerneau ;
1994-1996 Mission d’études à Rome ;
1996-2001 Secteur pastoral de Brest-centre, aumônier des collège et lycée de l’Harteloire, vicaire paroissial de Saint-Louis ; Conseiller pastoral de l’équipe diocésaine de l’aumônerie de l’enseignement public, chargé de la formation permanente ;
2001-2008 Délégué diocésain pour la catéchèse. Professeur au séminaire ;
2002-2007 Membre du collège des Consulteurs ;
2004-2007 Membre du Conseil épiscopal ;
2007-2008 Curé de l’ensemble paroissial « Le Chenal-du-Four » ;
2008-2013 Vicaire épiscopal chargé des services diocésains et délégué à la formation 2012-2014 Délégué diocésain pour la pastorale des nouvelles croyances et dérives sectaires
2013-2019 Vicaire général ;
2014-2019 Délégué de l’Administrateur apostolique ;
Délégué épiscopal auprès des mouvements et associations de fidèles et délégué diocésain au diaconat permanent ;
Depuis 2019 Évêque auxiliaire de Montpellier ;
Juillet-octobre 2022 Administrateur diocésain de Montpellier.
Responsabilité au sein de la Conférence des évêques de France :
Membre de la commission doctrinale.
Au bout de sept ans et de vingt-sept numéros, la « revue d'écologie intégrale » Limite cesse de paraître.
Née la même année que l'encyclique du pape François, Limite était un peu la revue de la « génération Laudato Si' » mais aussi, sous un autre angle, de la « génération Manif pour tous ». Son ambition était de promouvoir l'écologie, mais une écologie intégrale, c'est-à-dire intégrant toutes les dimensions de la vie humaine, impliquant des combats sociaux (pour la justice sociale) et « sociétaux » (autour des questions de bioéthique). Ces différents aspects ne sont pas en soi incompatibles, l'individualisme libéral étant à la racine tant du « techno-capitalisme » que des « avancées progressistes » (PMA, GPA, etc.).
Mais la priorité donnée à l'une ou l'autre de ces dimensions peut être source de tensions, et celles-ci n'ont pas manqué de surgir. Les premiers engagements de ses jeunes initiateurs s'étaient principalement déployés dans le cadre de la Manif pour tous et des Veilleurs, ce qui avait conduit la presse de gauche à leur coller une étiquette de « droite » qui semblait inadéquate à ceux qui se déclaraient inspirés d'intellectuels tels que Jacques Ellul, George Orwell ou Ivan Illich. En cherchant à ne pas se montrer « conservateurs » au point d'être de plus en plus perçus comme une revue de « jeunes chrétiens de gauche », ils ont perdu des collaborateurs que cette appellation ne rebutait pas (Eugénie Bastié, du Figaro, Jacques de Guillebon, de L'Incorrect, mensuel proche d'Eric Zemmour) et étaient davantage préoccupés par les ravages du wokisme et de l'idéologie du genre que par la promotion de la permaculture ou des ZAD. Il manquait peut-être à Limite une vision spirituelle et théologique suffisamment forte pour harmoniser des sensibilités et des tempéraments intellectuels différents.
Une partie des abonnés a fini par ne plus se reconnaître dans une publication dont le filon écolo-catho commençait à s'épuiser. Après avoir compté deux mille abonnés pendant plusieurs années – chiffre plus qu'honorable pour une publication aussi consistante – et des ventes en librairie conséquentes, Limite a connu le sort d'autres revues indépendantes qui ne disposent ni de ressources publicitaires, ni de riches mécènes1. Dommage.
Le 423e numéro de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité vient de paraître. Au sommaire :
ANALYSE : Les baptisés et l'Eglise - les résultats de l'enquête Ifop pour Mission
ACTU : Le tour de France des patros - Oykos, créateur de maisons communes - L'Enseignement catholique perd des élèves - Wake up Café oeuvre pour la réinsertion - Les Semaines sociales sur la fraternité
BREVES : Coopération - Avortement : réaction d'Alliance Vita - La Catho de Paris à Rouen - Conversion écologique
LES HOMMES Mgr Yvan Brient - Mgr Bertrand Lacombe - Mehdi Djaadi
LECTURES : L'Eglise et la crise sanitaire, de Gabriel Faugloire (Saint-Léger Editions)