Le 458e numéro de la lettre Chrétiens dans la Cité est paru.
Au sommaire :
EDITO : Démission contrainte - Sur le départ de Mgr Dominique Rey
INFOS
Heavn : 400 mariages en quatre ans - Promuvoir le "capital chrétien" : création de l'Institut des hautes études de finance religieuse -380 millions de chrétiens persécutés - La Catho de Lille fête ses 150 ans - Nagasaki 1945 - 10 000 personnes à la Marche pour la vie - Le Salon de la liberté scolaire
FIGURES
Mgr Franck Javary - Mgr Jérôme Beau - David Lisnard
AGENDA
LECTURES : Benoît XVI, L'Homme au coeur de la création (Artège)
L'enseignement moral de l’Église interdit d'expression.
L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex CSA) a condamné la chaîne Cnews à payer une amende de 100 000 euros pour avoir présenté sans contradiction l’avortement comme « une cause de mortalité ». C’était le 25 février dernier dans l’excellente émission «En quête d’esprit» animée par Aymeric Pourbaix, directeur de l'hebdomadaire France catholique. Chrétiens dans la Cité avait précédemment publié dans son numéro 443 du 27 janvier les statistiques compilées par l’organisation Worldometer : « le nombre d’avortements dans le monde en 2022 est de 73 millions, ce qui en fait la première cause de décès : 52 % sur un total de 140 millions ». L'information reprise par Cnews a fortement déplu à l'Arcom, qui a motivé ainsi sa décision : « Une partie de la séquence en cause assimile l’avortement à une cause de mortalité et, par voie de conséquence, l’embryon ou le fœtus qui n’a pu naître vivant en raison d’un avortement à une personne décédée alors même qu’en droit, ils ne sont pas considérés comme des personnes. L’avortement ne saurait donc être présenté comme une cause de mortalité. » L'enfant à naître n'étant pas une personne, le tuer n'est pas une mise à mort. Autrement dit, l’Église n'a plus le droit d'enseigner que l'avortement est un crime abominable, comme l'affirmaient les pères du concile Vatican II dans la constitution Gaudium et Spes (§ 51). Et gare à celui qui approuverait les forts propos du pape François traitant les médecins avorteurs de tueurs à gages...
La diffusion de la Bible devra être à son tour interdite qui condamne les actes homosexuels comme des dépravations graves (Gn 19,1-29 ; Rm 1,24-27 ; 1Co 6,9-10 : 1Tm 1,10) tout comme le Catéchisme de l’Église catholique qui les qualifie d'« intrinsèquement désordonnés », « contraires à la loi naturelle » (§ 2357) ? Ce qui peut justifier certaines justes discriminations, par exemple dans le choix d'animateurs de camps pour les jeunes.
Cette censure s'exerce à sens unique. Très révélateurs à ce sujet sont les propos de Riss, rédacteur en chef de Charlie Hebdo. Ce journal satirique s'en prend régulièrement à la foi chrétienne avec force caricatures scatologiques, la dernière en date étant un dessin ignoble représentant la Sainte Vierge paru pour le 15 août dernier. En toute impunité, comme le reconnaît naïvement Riss : « Soyons honnêtes, depuis 2015, nous sommes aidés et soutenus par les pouvoirs publics. Les responsables au pouvoir sont derrière Charlie, notamment quand nous publions des dessins susceptibles de faire polémique à l'étranger. Le principe de liberté d'expression est respecté en France. Nous pouvons publier ce que nous voulons, et, en dehors des extrémistes, plus personne ne nous fait des procès en amoralité. » (Le Figaro, 25 novembre) Ainsi la liberté d'expression est respectée en France... mais pas pour tous...
Une chaîne de prière pour soutenir les agriculteurs
Il y a presque un an, les articles et les reportages sur le monde agricole ont fleuri dans la presse et les médias à l’occasion d’une forte mobilisation des agriculteurs sur les routes. Ils ont été interrogés pour comprendre les racines de leur mal-être, pour essayer de décrypter le message qui se cachait derrière les panneaux renversés.
Un an après, qu’est-ce qui a changé ? Rien. Un changement de gouvernement plus tard, on marche toujours sur la tête. L’injustice du commerce international à outrance, dérégulé et dégagé des contraintes de qualité et d'environnement persiste. La difficulté à vivre dignement des métiers de la terre, avec un revenu qui reflète la quantité de travail fourni, demeure. De plus, les conditions météorologiques ont entraîné des chutes de rendement généralisées jamais atteintes depuis 40 ans. La souffrance s'accroît dans nos campagnes.
Plus que jamais, ceux qui nous nourrissent ont besoin du soutien de tous pour continuer à réaliser leur vocation. Ce soutien peut prendre de nombreuses formes, comme de choisir de changer ses habitudes de consommation ou de chercher à comprendre la complexité de la situation. En tant que chrétiens, nous avons un outil supplémentaire à notre disposition, celui de la prière. Nous croyons que la puissance de la prière permet de vaincre l’isolement, la détresse et la perte de confiance en soi. Nous croyons que le Seigneur entend la supplication des paysans qu’Il aime tant, d’autant plus si “deux ou trois sont réunis en mon nom” (Mt 18,20).
C’est pourquoi nous proposons à tous ceux qui le souhaitent de nous accompagner du 3 au 11 novembre 2024 en priant aux intentions du monde agricole. À l’image des apôtres qui ont prié 9 jours avec Marie dans la chambre haute entre l’Ascension et la Pentecôte, supplions l'Esprit-Saint de venir inonder ce monde. Manifestons notre solidarité avec le monde agricole en formant une grande chaîne de prière.
Ces 9 jours de prière seront aussi l’occasion de se préparer au Jubilé du monde agricole qui se déroulera à Paray-le-Monial des 1er et 2 février prochains, de le faire connaître et d’inviter largement à y participer. Laissons la parole au père Étienne Kern, recteur du sanctuaire de Paray-le-Monial.
C’est avec une profonde joie que le sanctuaire du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial s’apprête à accueillir le Jubilé de la vie agricole, dans le cadre des 350 ans des Apparitions du Cœur de Jésus à Sainte Marguerite-Marie. Par cette belle neuvaine préparatoire, creusons en nous une disponibilité intérieure pour recevoir ce que le Seigneur fera au cours de ce temps de grâce. Que nous soyons disposés à déposer tous nos fardeaux, notamment ceux qui sont liés à notre travail de la terre, pour nous reposer sur son Cœur, pour nous laisser brûler par son Cœur, fournaise ardente de charité, afin de lui rendre amour pour amour et être témoin de l’Espérance.
Car oui, l’Espérance nous habite. Les 12 et 13 octobre derniers, une centaine de jeunes étaient réunis à l’invitation de notre association. Agriculteurs depuis quelques années ou en projet d’installation, ils veulent nourrir leurs frères les hommes et se sanctifier par le travail de la terre. Ils bâtissent un mode de vie qui met en cohérence leurs valeurs écologiques, humanistes et spirituelles.
Nous souhaitons donc, avec vous, faire connaître ces deux propositions, pour que personne ne soit oublié.
- Du 3 au 11 novembre 2024, prier 9 jours aux intentions du monde agricole en formant une grande chaîne de prière. Il est possible de prier seul, dans les lieux et à des dates qui vous conviennent, mais plusieurs initiatives partout en France permettront aussi de se retrouver : une récollection en Gironde, une journée fraternelle en Anjou, une messe présidée par l’évêque dans le Jura… Toutes les dates ainsi que le texte de la neuvaine sont à retrouver sur notre site internet : www.journees-paysannes.org .
- Les 1er et 2 février 2025, venir se reposer sur le Cœur de Jésus lors du Jubilé du monde agricole à Paray-le-Monial. “Venez à moi, vous tous qui ployez sous le poids du fardeau et je vous soulagerai.” (Mt 11,28)
Association les Journées paysannes
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Les Journées paysannes :
Nous sommes des agriculteurs passionnés, venant de toute la France, d’âges, de productions et de sensibilités très diverses, ainsi que des personnes qui se sentent concernées par le travail de la terre.
Nous nous attachons à faire dialoguer nos savoir-faire et la recherche fondamentale, à la lumière de la Doctrine Sociale de l'Église, pour mieux garder et cultiver la terre, prendre soin de ceux qui la travaillent et nourrir nos frères les hommes. Notre association est membre de la Mission rurale.
“Etre un couple, c'est ne faire qu'un. Oui, mais lequel ?” se demandait Oscar Wilde.
Dans le cas du mariage entre Radio Notre Dame et RCF (Paris ou Lyon), la réponse est claire depuis la rentrée. Les auditeurs parisiens de Radio Notre Dame ont constaté le remplacement des émissions phares de leur radio par des émissions de RCF. Par exemple Le Grand Témoin de Louis Daufresne ne dure plus que 15 mn. Culture Club de Christophe Mory a disparu. Elle avait l'avantage de présenter l'actualité littéraire, théâtrale et surtout théologique et spirituelle (en partenariat avec La Procure, qui n'est pourtant pas que parisienne). Radio Notre Dame qui ne cesse de faire appel à la générosité de ses auditeurs risque de perdre nombre de ses donateurs. Quant à l'archevêque de Paris, il ne faut pas trop compter sur lui pour défendre l'identité de la radio fondée par le cardinal Lustiger en toute indépendance : Mgr Laurent Ulrich a lontemps présidé le conseil d'orientation de RCF. Affaire à suivre...
Le 40e Pèlerinage auprès de Notre-Dame-de-Vie (Saint-Lambert-des-bois) aura lieu le dimanche 13 octobre 2024. Les organisateurs appellent à prier
- pour les enfants à naître,
- pour ceux qui soutiennent les mères en difficultés ou qui luttent pour le respect de la Vie,
- pour les responsables politiques qui élaborent nos lois sur la famille,
- pour toutes les femmes dont le désir de maternité n’est pas encore exaucé.
Rendez-vous à partir de 9h30 au Mérantais, ancienne propriété des Sœurs de l’Assomption située sur la D36, entre Voisins le Bretonneux et Châteaufort, au sud du golf qui borde la D36.
Café d'accueil sur place.
Départ du Mérantais à 10h précises.
Messe à 12h15 en l’église de Saint-Lambert-des-bois
Pot de l’amitié à la sortie de la messe.
Pique-nique (non fourni) vers 13h15 dans le parc du prieuré.
Des navettes pour récupérer les voitures laissées au départ seront organisées.
Cet été, les lieux de retraites spirituelles ont fait le plein. La plateforme Ritrit (ritrit.fr) qui centralise les offres de retraites spirituelles a enregistré plus de 56 000 réservations en 2023 contre 16 000 en 2022.
Or près de 59 % des demandes viennent des jeunes de moins de 39 ans. Cette dynamique n’est pas sans lien avec la hausse de 31 % des baptêmes d’adultes cette année, dont un tiers était composé d’étudiants. Le 27 août, le quotidien Libération a publié un dossier de quatre grandes pages sur ce phénomène : Catholicisme chez les jeunes, baptêmes un peu, beaucoup, à la folie. Avec pour accroche : « L’Église catholique a enregistré en 2024 un bond spectaculaire de baptêmes de jeunes adultes. Plusieurs d’entre eux ont grandi dans des familles non croyantes. Quête de sens, influence des réseaux sociaux, droitisation du débat public… Les origines de cet engouement sont multiples. »
Les chiffres sont clairs : 7135 adultes ont été baptisés cette année à Pâques, le double qu’il y a dix ans. La forte augmentation déjà observée l’an dernier s’accentue : +31 % par rapport à 2023. C’est chez les jeunes de 18 à 25 ans que la hausse est la plus forte : ils représentent 36 % des baptisés adultes, alors qu’ils ne représentaient que 23 % avant la pandémie, soit une progression d’environ 150 % en cinq ans. Le phénomène concerne aussi les 11-17 ans : en 2024, le nombre de baptêmes d’adolescents a explosé : 5025 (chiffre non exhaustif) contre 2861 en 2023 et 1629 en 2016.
Comment comprendre cette évolution ? On notera évidemment qu’elle doit être rapprochée de la chute du nombre de baptêmes d’enfants : environ 200 000 aujourd’hui, moitié moins qu’en 2000. Si selon une enquête 61 % des nouveaux baptisés viennent encore de familles de tradition chrétienne (un nombre qui diminue chaque année), on peut imaginer que les grands-parents ont joué un rôle dans la transmission de la foi. L’historien Charles Mercier, interrogé par Libération, ajoute : « il y a aussi une transmission intragénérationnelle de la foi, via un copain qui a été davantage socialisé dans le catholicisme. Le recrutement par les pairs peut aussi s’effectuer en ligne, chez des jeunes qui se posent des questions métaphysiques depuis, par exemple, leur cours de philo en terminale, et qui se retrouvent en contact avec des influenceurs cathos. » L’impact de ces derniers est tout sauf marginal : 1,2 million d’abonnés sur TikTok pou le compte du Père Matthieu Jasseron (repris par Marie de Nazareth) ;
le dominicain Paul-Adrien en a 395 000 sur YouTube, 124 000 sur TikTok, 100 000 sur Instagram ; Sœur Albertine, de la Communauté du Chemin Neuf, en a 232 000 sur Instagram, 145 000 sur TikTok. À cela s’ajoutent des émissions religieuses comme En Quête d’esprit et des films chrétiens sur la chaîne C8. Et des événements tels que les Journées mondiales de la jeunesse ou le Pèlerinage de Chartres portent également des fruits. La moisson est toujours abondante…
PS/ Connaissez-vous des jeunes ou des moins jeunes qui envisagent de découvrir la foi catholique et être baptisé à Pâques 2025 ? La Paroisse Saint-Roch, à Paris, a conféré en 2024 à Pâques le baptême à plus d'une cinquantaine d'adultes (dont de nombreux étudiants et jeunes pros) et, quelques semaines plus tard, la confirmation à une trentaine d'autres. Un parcours de formation commence le jeudi 12 septembre en soirée. Parlez-en à vos amis intéressés par le christianisme. Vous pouvez contacter l'abbé Eric Iborra (eric.iborra@gmail.com) ou le secrétariat de la paroisse Saint-Roch : secretariat@paroissesaintroch.fr
Sous le titre "Au sujet de la situation en France", le Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France publie cette déclaration suivie d'une prière à l’attention des fidèles:
Le résultat des élections européennes est un symptôme de plus d’une société inquiète, douloureuse, divisée. La dissolution de l’Assemblée nationale a placé notre pays dans un trouble inattendu. Comme tous nos concitoyens, nous, catholiques, avons à exercer notre responsabilité démocratique.
Comme chrétiens, cependant, nous avons une vive conscience que les élections législatives ne résoudront pas tout. C’est dans l’espérance du Règne de Dieu inauguré par le mystère de la mort et de la résurrection de Jésus que nous voulons être des citoyens responsables et apporter notre contribution à la qualité de la vie démocratique et sociale de notre pays.
Le malaise social que nous constatons a certes partie liée à des décisions politiques, mais il est plus profond. Il tient aussi à l’individualisme et à l’égoïsme dans lesquels nos sociétés se laissent entraîner depuis des décennies, à la dissolution des liens sociaux, à la fragilisation des familles, à la pression de la consommation, à l’affaiblissement de notre sens du respect de la vie humaine, à l’effacement de Dieu dans la conscience commune. Les parlementaires et les responsables politiques ne peuvent pas tout. Ils ont à chercher le meilleur pour nous tous, pour l’unité, la prospérité et le rayonnement de notre pays dans un monde en profonde mutation. Ils ne peuvent agir qu’en fonction de la détermination de tous à agir pour le bien commun.
Demain, le 8 juillet, quels qu’auront été nos choix électoraux, nous tous Français, nous aurons encore et toujours à respecter nos concitoyens qui auront d’autres opinions que les nôtres et à œuvrer ensemble à la continuité et à l’amélioration de notre vie sociale commune. Nous aurons encore à vouloir que notre pays honore ses engagements et serve la paix et la justice dans le monde. Nous aurons toujours à nous garder de la violence, à veiller à ne pas diffuser la colère et la haine, à ne pas nous résigner à l’injustice mais à lutter pour la justice par les moyens de la vérité et de la fraternité. Demain, chacun devra toujours s’inquiéter de ceux qui vont moins bien que lui.
Nous, catholiques, nous le ferons en puisant dans la grâce de Dieu et dans notre foi en son salut, pour surmonter peurs, colères, angoisses et pour être des « artisans de paix » et des acteurs de l’amitié sociale. Nous pourrons nous appuyer sur la communion qu’est notre Église.
C’est pourquoi, évêques du conseil permanent, nous formulons la prière suivante et nous la proposons aux fidèles qui voudront bien s’y associer :
« Dieu de vérité et de bonté, en ces temps de décisions fortes pour notre pays la France, aide#nous à discerner correctement ce qui est juste. Renouvelle en nous, chaque matin, le goût de servir, pour que nous accomplissions nos tâches avec cœur et garde-nous de mépriser quelque être humain que ce soit. Viens, Esprit-Saint, éclairer ceux et celles qui seront choisis comme députés ou auront à gouverner notre pays. Qu’ils puissent ensemble chercher le meilleur pour nous tous. Imprime en eux un grand sens du service du bien commun. Sainte Vierge Marie, sainte Jeanne d’Arc, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronnes de la France, veillez sur notre pays. Qu’il soit une terre de liberté, de justice, de fraternité et se tienne à la hauteur de son rôle dans l’histoire. Aidez-nous à y être, à notre modeste place mais selon toute notre responsabilité, des disciples de l’Évangile. Amen. »
Au sommaire du n°450 de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité :
EDITO : Leçons du vote des catholiques
ACTU: Elections: déclaration épiscopale - Les patrons chrétiens pour une économie du bien commun - L'Arche fête ses soixante ans - Euthanasie de la loi sur la fin de vie - Créer un écosystème financier catholique - Je crée mon école : le guide - Retour de la Vierge - Vandalisations gauchistes
Le 449e numéro de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité vient de paraître.
Au sommaire
EDITO : Contre l'euthanasie, l'appel des associations au service des plus fragiles
INFOS : Pierre-Edouard Stérin vise Marianne - Du cinéma à l'Immobilière catholique - Désarmement démographique - L'essor des pèlerinages de Chartres - Pour une écologie intégrale européenne - SOS Femmes enceinte recherche des écoutantes - Prix Saint Jean Paul II - Tournoi clérical - Ecoute & Prière
LECTURES : Vous ne posséderez rien. L'Etat servile, de Hilaire Belloc (Carmin, 206 p., 22 €)
LES HOMMES : Alexandre de Bucy - Grégory Woimbée - Alexandre Caillé