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Votez pour la famille

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La Fédération des Associations familiales catholiques en Europe (FAFCE), et ses associations membres ont lancé une campagne de mobilisation intitulée Vote for Family 2014 (Votez pour la famille 2014). Elle est menée dans tous les États membres de l’Union européenne et vise à encourager les candidats aux élections européennes à promouvoir des politiques favorables à la famille s’ils sont élus. Les candidats seront invités à signer un manifeste qui se fonde sur des instruments juridiques européens et internationaux, et leurs noms seront publiés le 15 mai, Journée internationale de la famille. Un site web dédié à la campagne est lancé : www.voteforfamily2014.eu. Toutes les familles peuvent participer à cette campagne. Soit directement, en utilisant les outils proposés et en prenant une part active dans la campagne, soit indirectement par l’intermédiaire des associations et organisations familiales, en contactant les candidats de leur circonscription, les invitant à signer le manifeste. Après les élections, les candidats signataires du manifeste ayant été élus seront contactés, au niveau national et européen, pour connaître leur intention quant à la mise en œuvre de politiques favorables à la famille et leur faire part de propositions concrètes.

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L'Arche fête son jubilé

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Du 1er au 3 mai, plus de 2000 membres des communautés de L’Arche en France se retrouveront à Paray-le-Monial pour célébrer les 50 ans de L’Arche. Personnes en situation de handicap mental, volontaires, salariés, amis, bénévoles, membres des conseils d’administration viendront pour participer à cette grande fête de famille, en présence du fondateur, Jean Vanier. C’est en effet en août 1964 que ce dernier a lancé cette expérience dans une maison de l’Oise. Aujourd’hui, L’Arche est présente dans le monde entier et regroupe 32 communautés en France.

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Chrétiens dans la Cité n°297 est paru

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AU SOMMAIRE DE CHRETIENS DANS LA CITE N°297

ANALYSE : Des manifs aux municipales

AGENDA

LES HOMMES :: Laurent Bataille / Christian Bouchacourt / Valéry Giscard d'Estaing

ACTU

L'Arche fête son jubilé

Votez pour la famille

Les assises des EDC

Retour sur l'affaire Brugère

Prévenir le surendettement

A propos de Manuel Valls

Sur le péché de désinformation

Présent en crise

Catholique hors contrat

Ils n'ont rien lâché

LECTURES : La paix sans la bombe ?

INITIATIVES : Des Sanctuaires prient pour la France

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Et si Manuel Valls était devenu prêtre ?

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Issu d'une famille catholique espagnole, Manuel Valls fut un jeune chrétien fervent. Au point qu'il aurait songé à la vocation sacredotale. Dans la biographie Manuel Valls, les secrets d'un destin, de Jacques Hennen et Gilles Verdez, la sœur cadette du nouveau Premier ministre, Giovanna Valls Galfetti, a déclaré: "Nous allions à la messe le dimanche. Je me suis demandé si Manuel n'allait pas faire le séminaire".

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Au sommaire de Chrétiens dans la Cité n°296

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ANALYSE : Municipales pour tous

i les « manifs pour tous » ont été pour des catholiques une première expérience politique, les municipales sont pour un certain nombre d’eux une deuxième occasion d’engagement. A suivre...

AGENDA

INFORMATIONS

Le Grenelle de la famille

Un appel pour les chrétiens palestiniens

Ayrault et les chrétiens de gauche

Renouveau du scoutisme

Les Cristeros en France

BREVES

Nominations : Mgr Olivier Leborgne - Mgr André Marceau - François-Xavier Pérès - Jean-Baptiste de Franssu

Fermeture du dernier collège catholique de la Creuse

Les moines radiés de Fontgombault

Guide de l'Eglise de France

La pensée sociale du pape François

LECTURES

Jacques Ellul / Patrick Chastenet, A contre-courant

INITIATIVES

Les 10 principes du Manifeste pour la famille et pour l'enfant

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Municipales pour tous

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Si les « manifs pour tous » ont été pour des catholiques une première expérience politique, les municipales sont pour un certain nombre d’eux une deuxième occasion d’engagement.

Les élections municipales des 23 et 30 mars verront des candidats et des listes inspirés par les combats contre la loi Taubira et les projets gouvernementaux contre la famille. L’ampleur du phénomène est difficile à évaluer mais c’est un fait que les réseaux réactivés ou créés depuis fin 2012 (Associations familiales catholiques, Parti chrétien-démocrate, Manif pour tous…) ont servi d’incubateurs ou de viviers pour des candidatures d’un nouveau genre. Les jeunes professionnels (25-35 ans) sont largement représentés : La génération Manif pour tous débarque en politique, titrait récemment l’hebdomadaire Le Point (28/2).

Différents modes de candidature sont expérimentés. Première possibilité : rejoindre individuellement des listes « sans étiquette » ou « divers droite » (nombreuses dans les petites communes) ou encore d’union de la droite et du centre. La deuxième solution est l’entrisme, notamment au sein de l’Ump, qui a vu l’intérêt de récupérer des responsables de la Manif pour tous ses listes (ainsi celle d’Alain Juppé à Bordeaux qui accueille Édouard du Parc, chef d’entreprise de 42 ans, officiellement présenté comme cofondateur de la Manif pour tous en Gironde). Certains préfèrent le Front national dont un nombre notable de candidats, surtout dans les grandes villes, ont adhéré à la Charte proposée par La Manif pour tous ; toutefois le parti de Marine Le Pen s’est ostensiblement tenu à l’écart des manifestations de rue de 2013, estimant que les réformes sociétales ne sont que des diversions, et que les vrais problèmes sont économiques. La troisième forme d’engagement est collective, avec la constitution de listes plus ou moins explicitement issues des mobilisations contre le mariage homo – même si La Manif pour tous ne présente pas en tant que telle des candidats. C’est le cas à Toulon, où la liste « Tous pour la famille » est conduite la journaliste Geneviève Esquier (ancienne directrice de la rédaction de L’Homme Nouveau), qui vient de publier un essai intitulé Ce qu’annonce le chant du coq… (Éditions rassemblement à Son image) où elle salue le réveil de la France. Une expérience comparable est menée à Versailles, où la liste « Versailles Familles Avenir » entend « mettre la famille au cœur de la politique municipale ». Comme à Rambouillet (liste « Rambouillet pour tous »), à Nancy («Nancy Ville Humaine ») ou à Vannes (« Vannes à tribord »). Les résultats électoraux de ces listes seront à étudier.

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Les Cristeros en France

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Cristeros.jpgLe film Cristiada, sorti en 2012 au Mexique, au Chili et aux États-Unis, réalisé par Dean Wright, qui raconte la révolte des catholiques mexicains (1926-1929) contre la persécution gouvernementale, sortira le 14 mai dans les salles de cinéma sous le titre Cristeros. A l'initiative de cette distribution, Hubert de Torcy, qui dirige à la fois le mensuel catholique gratuit L'1visible et la société de vidéo Saje Production. Les distributeurs français doutent généralement du succès commercial de films d'inspiration chrétienne, malgré des réussites telles que Des hommes et des dieux ou The Tree of Life. Les Cristeros n'ont d'ailleurs pas conquis le public espagnol, malgré une réalisation enlevée et des acteurs de premier plan (Peter O'Toole, Andy Garcia, Eva Longoria). Qu'en sera-t-il de la France ? Tout dépend du taux de remplissage des salles le mercredi 14 mai, et surtout de la mobilisation des catholiques. D'ici là, il reste à convaincre les exploitants des salles de cinéma de tenter l'expérience. Un site internet a été créé où les internautes peuvent demander à voir le film près de chez eux (www.cristeros-lefilm.fr). D'autres films chrétiens de qualité mériteraient d'être diffusés en France.

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Le carême un temps pour éprouver la joie d'un changement

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Pour l'entrée en carême, voici une méditation du Père Bernard Devert, fondateur d'Habitat & Humanisme :

 

 

Entrons joyeusement dans ce temps du Carême. L’expression, si elle est paradoxale, est juste dès lors que nous sommes appelés non pas à lire mais à vivre les signes de résurrection.

 

Les faces de Carême ne témoignent pas de la foi ou alors ce n’est point comprendre l’acte du croire qui nous met face à nos obligations d’hommes et de femmes pour précisément faire face à ce qui en nous et autour de nous déshumanise. L’espérance procède toujours d’une parole qui donne chair à un ‘autrement’.

 

C'est la vie qui importe pour Dieu. Elle est inscrite dès les premières pages de la Bible : "Qu’as tu fait de ton frère". Cet appel est la clé d'un discernement, permettant, sans évasion ni illusion, de nous poser une autre question de la même veine : qu'as-tu fait de ton Père ? Le plus humain rejoint le plus divin.

 

Le carême est la promesse d’une mort traversée. Nous voici invités précisément à prendre un chemin, sans doute de traverse, qui va renouveler notre prière pour nous écarter de l’inessentiel et des illusions, d’où l’appel au jeûne non pas pour lui-même mais pour une plus vive attention à nos frères que la vie fragilise.

 

L’aumône n’est pas une fin en soi mais bien ce mouvement d’intériorité permettant d’habiter la Parole de Jésus : là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. Comment ne pas donner, se donner en partageant du temps, de ses relations, de son épargne pour que celui qui n’a pas de place la trouve enfin. Il ne s’agit pas seulement d’être solidaires mais d’être fraternels

 

Solidaires, nous le sommes lorsque vivant les mêmes risques il faut nous entraider ; la cordée est signe d’une solidarité ; la fraternité va au-delà. Sécurisés nous allons à la rencontre de celui qui ne l’est pas. N’est-ce pas cela précisément le sens de l’aumône ? Ton Père voit ce que tu fais dans le secret et te le revaudra.

 

Le réalisme spirituel du Christ ne nous autorise pas à nous évader des situations, de celles parfois si ‘moches’ que nous saisissons l’urgence de les changer, comprenant alors qu’il nous faut changer.

 

Aime et tu comprendras, dit Saint Augustin.

 

Pour comprendre, il faut entendre. N’est-ce pas ce temps de la prière, autre chemin permettant cette traversée à partir de laquelle le Seigneur appelle à prier avec Lui, comme il le demanda à ses disciples. La prière est souffle d’une libération. Alors vient le temps d’une disponibilité qui nous met enfin à distance de nos idées qui sont souvent nos barreaux invisibles, de nos avoirs qui nous enferment dans nos certitudes et de nos savoirs qui nous donnent l’illusion d’un certain pouvoir.

 

Sur ce chemin de carême, nous irons avec le Christ au désert. Là, il entendit le ‘diabolos’ lui demander d’être plus Dieu qu’homme. Jésus fit un choix, celui-là même d’être avec nous, parmi nous. Au diable, les fossoyeurs de l’incarnation !

 

Et nous, pendant ces quarante jours, qu’enverrons-nous au diable ? La misère pour la mettre en cendres.

 

Ce qui se joue en ce temps de carême, c’est une magnifique aventure d’humanité ! Alors comment la tristesse pourrait-elle trouver place.

 

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Désamour européen

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Selon un sondage publié par Le Figaro (15-16/2), l'Union européenne n’inspire de l’espoir, de la confiance, de la fierté ou de la satisfaction qu’à 32 % des Français, tandis que 45 % d’entre eux expriment de la déception, 12 % de l’indifférence, 7 % du rejet et 4 % de la peur, ce qui nous donne un total de 68 %. Le pourcentage d’opposants au retour au franc a chuté en deux ans de 62 % à 53 % : l’attachement à l’euro est ainsi de moins en moins partagé, comme si se répandait cette idée que la monnaie unique, loin d’être un facteur de prospérité, aurait quelque responsabilité dans la crise économique. L’euroscepticisme progresse, et les sociopolitologues s’attendent à une percée des partis antieuropéens – dont le Front national en France – lors des élections de mai.

 

Le beau projet européen a du plomb dans l’aile. On sait l’attachement des chrétiens à l’espoir d’une Europe réconciliée, et le rôle joué par des hommes tels que Robert Schuman, Konrad Adenauer ou Alcide De Gasperi, dans la perspective d’une amitié commune dépassant les frontières et les égoïsmes nationaux. Il y avait chez ces catholiques convaincus la perception d’un bien commun européen à poursuivre inlassablement, tout en étant finalisé par un autre Bien commun (qui, dans le christianisme, n’est autre que Dieu). Adenauer écrivait à Schuman en 1951 que leur ambition était de « réaliser le nouvel édifice de l’Europe sur des fondements chrétiens ». On sait aussi malheureusement ce qui est advenu. L’esprit qui tend aujourd’hui à dominer les institutions n’échappe pas au nihilisme contemporain, à l’oubli des racines chrétiennes du continent et à l’exclusion de l’Église de l’espace public. La Charte européenne des droits de l’homme repose sur le relativisme, l’idéologie du genre, et le refus du respect de la vie. Les arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme sont imprégnés de la même pensée faible, aux « valeurs » liquides, provisoires, interchangeables. Quant aux institutions européennes, on ne peut que constater qu’elles sont fondées sur une interprétation à l’envers du principe de subsidiarité. Leurs règles de fonctionnement sont à l’exact opposé d’un authentique fédéralisme qui impliquerait que l’échelon supérieur n’intervienne qu’exceptionnellement, à titre de soutien, d’assistance, de renfort (subsidium). L’eurojacobinisme bruxellois impose le contraire : c’est l’échelon supérieur qui définit la marge de liberté qu’il octroie en dessous de lui, et qui se réduit d’année en année, rongée par une gigantesque législation bureaucratique. Comment dès lors susciter chez les Européens un quelconque attrait pour un tel super-pouvoir ?

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