"Il n'y a pas de modèle familial"

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Intervenant à Toulon lors de l’assemblée générale de l’Union nationale des associations familiales de France (Unaf), Dominique Bertinotti, ministre chargée de la famille, a déclaré : « il n'y a pas de modèle familial : chacun invente le sien ». Elle a ensuite affirmé que le premier axe de sa politique serait d'« assurer l’égalité entre toutes les familles » et qu'elle entendait « ouvrir l’adoption et le mariage à tous les couples », tous ayant « les mêmes droits et les mêmes devoirs». Ces propos ont suscité de vives huées. Quelques minutes plus tôt, François Fondard, président de l'Unaf, avait déclaré que « l'adoption par un couple homosexuel est une mauvaise solution », expliquant : « Le mariage et l’adoption par des couples de même sexe ? Qui peut prétendre que cette réforme ne pose pas des questions vis-à-vis des enfants ? Une famille, c’est l’institutionnalisation de la différence des sexes. »

Dominique Bertinotti n'a pas précisé quand cette mesure serait présentée au Parlement. Elle a cependant tenté de se faire racheter par les représentants des associations familiales en promettant que « pas un euro ne sera ôté à la politique familiale » et que « l’universalité des allocations familiales sera préservée ».

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<br /> Non au mariage gay et à la reconnaissance juridique de l'<br /> homoparentalité <br /> <br /> <br /> I. Le langage <br /> <br /> <br /> La normalophobie.<br /> <br /> L'habitude a été prise, depuis une douzaine d’années, d’utiliser<br /> systématiquement les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité, au point que personne ne parle plus d'orientation sexuelle normale ou d'orientation sexuelle déviante. Certains sympathisants de<br /> la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme « normal » quand il s’applique à la sexualité. Ils ne tolèrent pas que l’on puisse ainsi porter un jugement sur les orientations sexuelles<br /> ni, par conséquent, réfléchir sur le mariage gay et l’homoparentalité. <br /> <br /> <br /> Des mots précis.<br /> <br /> L'emploi d'un même terme pour désigner deux réalités différentes<br /> conduit à des confusions.<br /> On ne peut donner un même nom, en l'occurrence "couple" à l'union<br /> homosexuelle et à l'union hétérosexuelle. En effet l'union d'un homme et d'une femme est différente de l'union entre deux hommes ou entre deux femmes, à moins de considérer que l'homme est<br /> identique à la femme.<br /> L'homosexualité est une forme d' intolérance à l'altérité sexuelle<br /> alors que l'hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle. <br /> <br /> L'utilisation d'un même terme, "couple" pour désigner deux réalités<br /> différentes, et même antagonistes, est anormale. <br /> <br /> A deux types d'unions différentes il faut donner des noms différents<br /> : "couple", comme on l'utilise depuis toujours pour les unions hétérosexuelles et, pour les unions homosexuelles, on peut préconiser le terme "paire" car cette union concerne deux personnes de<br /> sexe identique. <br /> Si le couple est composé de deux personnes c'est qu'il y a deux<br /> sexes différents. Le chiffre "2", en tant que tel, n'ouvre aucun droit. S' agissant d’homosexuels, le sexe étant le même pour les deux personnes, cette reconnaissance juridique de la vie à deux<br /> n’offre pas plus de pertinence qu’une reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq. <br /> <br /> Toute confusion dans les termes entraîne une confusion dans la<br /> perception de ces deux réalités. Cette confusion peut amener à souhaiter un même régime juridique , en l'occurence le mariage, pour des unions qui sont différentes.<br /> <br /> II. La loi et le mariage <br /> <br /> Le mariage n’a pas été créé pour permettre au législateur de<br /> remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. Le maire n’a d’ailleurs pas à demander aux futurs époux s’ils<br /> s’aiment ou non. Il ne leur demande pas non plus leur orientation sexuelle, cette dernière, quelle qu'elle soit, ne confère aucun droit. <br /> <br /> Le mariage est ouvert à tous. Il ne crée ni une injustice ni une<br /> discrimination envers les personnes qui sont incapables d’établir une relation complète avec le sexe opposé. Leur déviance de l'orientation sexuelle est la seule cause de leur incapacité à se<br /> marier. <br />
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