Offensive laïque

Publié le

Une trentaine d'organisations laïques (Fcpe, principale fédération de parents d'élèves, le syndicat Unsa-Education, l'Unef, la Libre pensée etc.) ont lancé une pétition – Appel national pour l'école laïque – qui a déjà été signée parmi 30 000 personnes. Le gouvernement est accusé de favoriser l'école libre au détriment de « l'École de la République ». Les signataires affirment que « les aides publiques concédées aux établissements privés (à 95% catholiques) n’ont jamais été aussi élevées. Il s’agit de près de 7 milliards d’euros octroyés chaque année par l’État, auxquels viennent s’ajouter les participations obligatoires versées par les collectivités locales »; il dénoncent la loi Carle sur les forfaits communaux, « la suppression de la sectorisation, qui transforme les parents d’élèves en consommateurs d’école », « le développement du privé par le plan banlieue » et les accords avec le Vatican qui permettent la collation des grades universitaires par les instituts catholiques. La réalité est pourtant différente selon Éric de Labarre, secrétaire général de l'Enseignement catholique : « Pour la rentrée 2010, nous faisons face à 1400 suppressions sur un total de 16 000. Mais contrairement à ce qui se passe dans le public, les postes concernés sont ceux d'enseignants devant élèves, et non ceux d'administratifs ou de professeurs bénéficiant de décharges. » Il remarque aussi que 6 des 7 milliards attribués servent à payer les salaires : « Les signataires de l'appel souhaitent-ils une réduction des salaires, voire du nombre de postes pour leurs collègues qui participent chez nous au service public d'éducation? » (La Croix, 8/2)

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
<br /> Voilà des manifestants qui avouent, tout simplement les carences de cette institution ! Défaillances permanentes dont ils sont entièrement responsables, trop occupés à mener un combat<br /> POLITIQUE d'opposition idéologique, en lieu et place de leur véritable missions !  <br /> La vrai question est : Ou en serions nous, si les Ecoles Privées Catholiques n'existaient pas... Je les laissent méditer.  Et puis nous vivons certainement le renouveau d'une Elite<br /> Catholique, formée comme il se doit.<br /> Deo Gratias <br />  <br /> <br /> <br />
Répondre