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Ordinations : au plus bas

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Cette année, c'est au total 83 prêtres diocésains qui vont être ordonnés dans 43 diocèses de France métropolitaine (et 90 diacres dans 45 diocèses). C'est le plus bas niveau historique. On est loin des 825 ordinations de 1956, tombées à 99 en 1977, un chiffre resté relativement stable ensuite - 98 (2005), 94 (2006), 101 (2007), 98 (2008) - avant de fléchir à nouveau avec 89 nouveaux prêtres en 2009. Cette tendance ne se redressera pas dans les prochaines années dans la mesure où le nombre de séminaristes accuse également une baisse : ils étaient 4536 en 1966 et 784 en 2005, ils sont 756 aujourd'hui et même moins - environ 680 - si l'on retire les religieux qui suivent une formation dans les séminaires diocésains. Même le diocèse de Paris, qui avait connu une embellie à l'époque du cardinal Lustiger, est en fort repli, avec une cinquantaine de séminaristes au lieu d'une centaine. Le nombre de prêtres diocésains est d'environ 15 000 mais seulement 9000 d'entre eux sont en activité. Dans dix ans, dans un certain nombre de diocèses à dominante rurale, ils ne seront plus qu'une dizaine en exercice.

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Mgr Santier veut sortir de l'enfouissement

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L'évêque de Créteil veut une véritable cathédrale. L'édifice actuel, écrasé entre deux grands immeubles, est fort peu visible. Il était une illustration de la pastorale de l'enfouissement développée dans les années 60 et 70 et avait même servi de couverture à Pierres vivantes, ouvrage catéchétique de référence très controversé. Mgr Michel Santier a lancé un projet de rehaussement et d'agrandissement qui doublera la capacité de l'église : "En sortant de son enfouissement, la cathédrale deviendrait un signe visible de notre Église". Il est noter que les musulmans ont bâti à Créteil une mosquée monumentale avec le soutien de la municipalité socialiste.

Site sur le projet

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Contre l'interdiction du port de burqa

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D'un débat sur le voile islamique publié sur le site internet de l'Ibp-Roma entre trois chrétiens, il ressort que l'interdiction ddu port de la burqa serait absurde.

 

Défenseur de l'interdiction du voile intégral, Pierre de Lapérusse avance trois raisons :

  1. le trouble au bon ordre et à la sécurité publique (on ne se promène pas masqué dans la rue );
  2. l'absence de justification religieuse (le Coran, sourate 33, verset 59 ne l'impose pas) ou culturelle (ce n'est qu'une invention récente des salafistes);
  3. c'est une privation de la dignité de la femme sous la contrainte.

 

Contre 1) René de Laportalière répond que l'usage de la contrainte par l'Etat n'est légitime pour assurer la sécurité des biens des personnes. Or le port de la burqa ne porte pas atteinte en soi à la propriété ou à la liberté d'autrui. En cas de risque pour la sécurité, la personne sera dévoilée et fouillée comme cela se pratique déjà dans les aéroports : une nouvelle loi n'est donc pas nécessaire. François Vergaville regrette "la tendance des dernières années à légiférer à tout bout de champ". Et d'ajouter : "la bonne loi est celle qu’on est en mesure de faire appliquer. Et je m’interroge sur les moyens de contrôle que requerrait celle-ci. Voilà une loi qui ne s’impose pas, qui a été conçue dans la gesticulation et qui naîtrait dans le tumulte, une loi qui sent la cuisine électorale à plein nez, et qu’en outre on ne saurait faire appliquer raisonnablement."

 Contre 2) Quant à l'argument religieux ou culturel, ce n'est pas à l'Etat de définir le "religieusement correct", ou ce qui est religieux et ce qui ne l'est pas. "Si l’on acceptait ce type de raisonnement, remarque René de Laportalière, on légitimerait l’interdiction par la loi du port de la soutane dans la rue par les prêtres sous prétexte que l’Evangile ne dit rien là-dessus et que cette tenue répandue au XIX° siècle a été abandonnée."

Contre 3) Trop flou, l'argument de la privation de la dignité de la femme sous la contrainte est oiseux ou inopérant, ajoute François Vergaville : "rien ne justifie qu’une femme libre portant par choix un signe de sa communauté soit moins digne qu’une féministe en pantalon ou qu’une poupée en mini-jupe." Ajoutons que de récentes enquêtes sur les musulmanes françaises qui portent la burqa révèlent qu'il s'agit souvent de jeunes qui décident de la porter par esprit de rébellion (y compris contre l'avis de leur famille !), souvent pour un temps et dans certaines circonstances.

 

Que faire ? René de Laportalière suggère : "Je me contenterais de ne pas mettre mes enfants dans des écoles où la burqa serait acceptée, je boycotterais les magasins, salles de spectacle, lieux de loisir où je pourrais rencontrer des femmes ainsi vêtues." Ajoutons pour conclure que le port de la burqa aurait, par réaction, un effet répulsif auprès des Français tentés par l'Islam.


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Contre-culture

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"Dans le contexte de la société européenne, les valeurs évangéliques encore une fois deviennent une contre-culture, tout comme elles l'étaient au temps de saint Paul".

Benoît XVI, Malte, 18 avril

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Un nouveau diplôme en éthique des affaires

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A l'initiative du Pr Jean-Yves Naudet, la Faculté de droit de l'Université Paul Cézanne Aix-Marseille III crée un diplôme universitaire d'Éthique économique et des affaires. Il sera ouvert à Aix à la rentrée de septembre et est conçu en formation initiale comme un complément d'une Licence 3, d'un Master 1 ou d'un Master 2 de droit,d'économie, etc. C'est un petit diplôme universitaire (90 heures, avec cours le soir à 18h, après les cours du diplôme principal) conçu comme un complément en éthique économique d'un diplôme principal d'une spécialité quelconque (droit, économie, gestion, sciences politiques, journalisme, etc.). Ce diplôme peut aussi être suivi par des personnes en activité professionnelle, le soir après le travail.

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Soutenez les chrétiens en échappant à l'Isf !

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Les mois de mai et juin sont ceux des déclarations fiscales. Pour l'impôt sur le revenu, 66% des dons permettent de réduire l'impôt (dans la limite de 20% du revenu imposable). Pour l'Isf, le pourcentage s'élève à 75% dans la limite de 50 000 euros depuis la loi Tepa du 21 août 2007. Ce qui permet aux contribuables assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune d'éviter d'avoir à le payer tout en aidant les fondations reconnues d'utilité publique revêtant un caractère social. La plupart des monastères, des communautés sacerdotales et des diocèses peuvent être aidés à condition de passer par des structures telles que la Fondation des monastères de France1 et la Fondation nationale pour la protection sanitaire et sociale du clergé de France2. D'autres organismes offrent cet avantage fiscal, tels que la Fondation Jérôme Lejeune3, la Fondation pour l'école4, la Fondation des petits frères des pauvres5 ou l'Ordre de Malte6 (liste non exhaustive). La loi Tepa permet également d'échapper à l'Isf en achetant des actions de Pme. Les Éditions de L'Homme Nouveau7, qui publient un journal bimensuel et des livres et diffusent L'Osservatore Romano, ont pu ainsi récolter plus de 250 000 euros, reconstituant ainsi leur trésorerie. Certaines souscriptions d'actions de la société Foncière Habitat et Humanisme offrent aussi cette possibilité8.

1. 83 rue Dutot - 75015 Paris - 01 45 31 02 02

2. 3 rue Duguay-Trouin - 75280 Paris cedex 06 - 01 42 22 07 77

3. 37 rue des Volontaires - 75725 Paris cedex 15 - 01 44 49 73 30

4. 25 rue Sainte-Isaure - 75018 Paris - 01 42 62 76 94

5. 64 avenue Parmentier - 75011 Paris - 01 49 23 13 00

6. 42 rue des Volontaires - 75015 Paris - 01 55 74 53 41

7. 10 rue Rosenwald - 75015 Paris - 01 53 68 99 77

8. 69 chemin de Vassieux - 69300 Caluire - 04 72 27 42 50

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Du bon usage de la Halde

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Quoiqu'on pense du bien-fondé de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité), elle peut parfois s'avérer utile aux chrétiens. C'est ainsi qu'elle a rendu le 1er mars une décision relative à la décision du rectorat de Paris de faire bénéficier les élèves issus de collèges publics d'une priorité dans leurs choix d'affectation, au détriment des élèves issus de collèges privés. Puisque ceux-ci sont majoritairement catholiques, la Halde juge qu'il s'agit donc d'une "discrimination indirecte, en ce qu’elle est susceptible d’affecter majoritairement des élèves dont les parents ont fait des choix pédagogiques en raison de leurs convictions religieuses et parce que la pratique du rectorat a eu pour effet d’affecter les conditions d’exercice du droit à l’éducation des élèves issus des établissements privés, droit garanti par l’article 2 du 1er protocole additionnel à la Cedh." Pour garantir l'égalité de traitement, le rectorat est prié de revoir ses modalités d'affectation.

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Les 25 ans de l'Ecole d'évangélisation de Paray

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Créée par la Communauté de l'Emmanuel, l'École internationale de formation et d'évangélisation de Paray-le-Monial (nommée aujourd'hui ESM Paray) a fêté ses 25 ans lors du Triduum pascal. C'est la première des quatre écoles internationales de formation et d’évangélisation de l'Emmanuel. Objectif : "Donner au monde des chrétiens non seulement aptes à témoigner de leur foi, mais aussi capables de témoigner au monde d’une joie profonde d’être un homme ou une femme heureux de vivre et de servir." Pendant neuf mois, les jeunes (de 18 à 30 ans) reçoivent une formation philosophique, théologique et humaine (500 h de cours), vivent une expérience internationale, partent en mission (en paroisse, dans des établissements scolaires, auprès des personnes âgées ou des plus pauvres) et développent leur vie spirituelle.Pas moins de 1500 jeunes de 60 nationalités ont été formés dans les quatre écoles internationales de formation et d’évangélisation de la Communauté de l’Emmanuel. Parmi eux 49 garçons sont devenus prêtres, 50 filles et garçons sont entrés dans la vie consacrée.

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Appel de soutien à Benoît XVI

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Appel d’intellectuels, journalistes, artistes et personnalités de la société civile, chrétiens ou non chrétiens

L’appel

Les affaires de pédophilie dans l’Église sont, pour tous les catholiques, une source de peine profonde et de douleur extrême. Des membres de la hiérarchie de l’Église ont eu, sur certains dossiers, de graves manquements et dysfonctionnements, et nous saluons la volonté du pape de faire toute la lumière sur ces affaires.

Avec les évêques, et en tant que membres de la même Église, les laïcs catholiques assument le poids des crimes de certains prêtres et des défaillances de leurs supérieurs ; ils se rangent résolument, ainsi que le Christ invite à le faire, du côté de ceux qui souffrent le plus de ces crimes, c’est-à-dire les victimes, tout en priant pour les coupables.

Quant à nous, nous souhaitons de tout cœur que toute la vérité soit faite et qu’avec le concours de tous les hommes et femmes de bonne volonté, il soit débattu sereinement et fraternellement, dans l’Église catholique, de tout ce qui a pu rendre possible ces offenses portées aussi au Christ.

Dans le même temps, nous regrettons l’emballement et la surenchère médiatiques qui accompagnent ces affaires. Au-delà du droit à l’information, légitime et démocratique, nous ne pouvons que constater avec tristesse, en tant que chrétiens mais surtout en tant que citoyens, que de nombreux médias dans notre pays (et en Occident en général) traitent ces affaires avec partialité, méconnaissance ou délectation. De raccourcis en généralisations, le portrait de l’Église qui est fait dans la presse actuellement ne correspond pas à ce que vivent les chrétiens catholiques.

Tout en redisant notre horreur devant le crime de prêtres pédophiles et notre solidarité envers les victimes, nous appelons les médias à une éthique de responsabilité qui passerait par un traitement plus déontologique de ces affaires. Les phénomènes d’emballement médiatiques ne sont pas réservés, et de loin, à l’Église ; mais nous sommes fatigués et meurtris de cet emballement-là. Nous pensons à tant de prêtres qui portent avec courage, et parfois dans la solitude, le message du Christ.

Nous sommes avec eux.

Nous saluons la lettre des évêques de France au pape Benoît XVI, et souhaitons voir l’Église catholique sortir avec sérénité et responsabilité de cette épreuve douloureuse.


Les premiers signataires (au 31 mars 2010)

Jacques Arènes (psychanalyste et écrivain)
Denis Badré (sénateur)
Frigide Barjot (humoriste)
Jean-Marc Bastière (journaliste et écrivain)
Claude Bébéar (président d’honneur d’AXA)
Michel Boyancé (doyen de l’Institut de philosophie comparée)
Rémi Brague (philosophe, membre de l’Institut)
Alexis Brézet (journaliste)
Jean des Cars (écrivain)
François Cassingena-Trévedy (moine bénédictin, liturgiste et écrivain)
Jean Chélini (historien, secrétaire perpétuel de l’Académie de Marseille)
Ghislain du Chéné (coordinateur international de Foi et Lumière)
Colette Combe (psychanalyste et écrivain),
François Content (directeur général de la Fondation d’Auteuil)
Philippe Delaroche (écrivain, journaliste)
Chantal Delsol (écrivain et philosophe)
Patrick Demouy (historien, professeur des Universités)
Bernadette Dupont (sénateur)
Bertrand d’Esparron (gérant d’entreprise de communication)
Emmanuel Falque (philosophe et écrivain)
Olivier Florant (sexologue)
Jean-Christophe Fromantin (maire de Neuilly-sur-Seine, dirigeant d’entreprise)
Patrick de Gméline (historien)
Samuel Grzybowski (président-fondateur de l’association Coexister)
Fabrice Hadjadj (essayiste et dramaturge)
Rona Hartner (chanteuse, comédienne)
François Huguenin (écrivain)
Vincent Hervouët (journaliste)
Gaspard-Marie Janvier (écrivain)
Pasteur Alain Joly (Eglise luthérienne)
Patrick Kéchichian (écrivain et critique littéraire)
Koz (blogueur et avocat)
Louis-Etienne de Labarthe (rédacteur en chef, Il est vivant)
Philippe de Lachapelle (directeur de l’OCH)
Laurent Lafforgue (mathématicien, lauréat de la médaille Fields)
Gérard Leclerc (essayiste, journaliste)
Henrik Lindell (journaliste)
Michael Lonsdale (comédien)
Victor Loupan (éditeur, rédacteur en chef de La Pensée Russe)
Jean-Baptiste Maillard (journaliste, essayiste)
Bruno Maillé (enseignant, essayiste)
François Maillot (directeur général La Procure)
Jean-Luc Marion (philosophe, membre de l’Académie Française)
Jean-Pierre Marcon (député)
Nicolas Mathey (professeur de droit, Paris V)
Jean-Pierre Machelon (professeur de droit, Paris V)
Marc Mennessier (journaliste)
François Miclo (philosophe)
Jean-Marc Nesme (député-maire)
Philippe Oswald (journaliste)
Xavier Patier (écrivain)
Patrice de Plunkett (écrivain et blogueur)
Hugues Portelli (sénateur)
Jean-Frédéric Poisson (député)
Aymeric Pourbaix (journaliste)
Guillaume de Prémare (consultant en communication, Médias & Evangile)
Edmond Prochain (blogueur, journaliste)
Samuel Pruvot (journaliste)
Jacques Rémiller (député-maire)
Alina Reyes (écrivain)
Damien Ricour (comédien)
Ivan Rioufol (essayiste, journaliste)
Catherine Rouvier (juriste, politologue)
Jean Sévillia (journaliste, écrivain)
Grégory Solari (éditeur)
Raphaël Stainville (journaliste)
Denis Sureau (éditeur, théologien)
François Taillandier (écrivain)
Denis Tillinac (écrivain)
Henri Tincq (journaliste et écrivain)
Hubert de Torcy (rédacteur en chef, L’1visible)
Vincent Trémolet de Villers (journaliste)
Natalia Trouiller (blogueuse, journaliste)
Didier Truchet (professeur de droit, Paris II)
Patrick Tudoret (écrivain)
Christian Vanneste (député)
François de Wendel (chef d’entreprise)

 

Pour signer cet appel : wwww.appelaverite.fr

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