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Gustave Thibon contre l'idolâtrie de l'Etat et de la politique

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La chaîne Histoire diffusera mercredi 4 décembre un superbe documentaire de Patrick Buisson sur Gustave Thibon, Il était une foi. L'étonnant "philosophe paysan de l'Ardèche" avait le sens des aphorismes percutants.

Voici quelques de ses réflexions sur l'Etat, fort utiles en ces temps de statolâtrie mortifère : 

"Tout ce qu'on peut demander à l'Etat, c'est de ne pas trop mettre d'obstacles à l'épanouissement du bonheur que nous portons en nous et que nous recréons chaque jour.

C'est-à-dire de se cantonner dans sa tâche essentielle qui consiste à nous assurer la paix, la sécurité, la justice, en nous laissant la plus grande liberté possible de penser, d'aimer et d'entreprendre.

Et pour cela, à l'inverse du courant centralisateur et bureaucratique qui submerge les nations modernes, il doit restreindre ses attributions au lieu de les étendre à l'infini comme il le fait aujourd'hui. Le vampire a beau se déguiser en donneur de sang, par la force des choses, il retient à son profit la plus grande partie du liquide vital qu'il prélève...

Ce sont les malades incurables qui demandent à la médecine des remèdes-miracle. De même, ce sont les éclopés de la vie intérieure et de l'action créatrice qui croient au programme-miracle des partis politiques. L'Etat-Providence, l'Etat-Thaumaturge est le dieu de ceux qui n 'ont plus assez d'âme pour être heureux par eux-mêmes et qui réclament comme un dû ce bonheur qu 'ils sont incapables de recevoir comme un don." ("Le billet de Waasmunster", janvier 1978 )

"Nous savons depuis toujours que César s'apparente au diable dans la mesure où il joue à Dieu. Le meilleur gouvernement est celui dont le pouvoir se limite à assurer l'ordre et la justice au-dedans et la paix au-dehors et qui, pour le reste, laisse aux individus et aux corps intermédiaires le soin d'organiser leur propre destin. Celui qui contrôle et arbitre les libertés sans les absorber". (...)

Et c'est là qu 'achoppe l'idolâtrie de la politique. Les citoyens s'habituent de plus en plus à tout attendre de l'Etat, mais celui-ci n 'a même pas la ressource de la plus belle fille au monde qui peut au moins donner ce qu'elle a, tandis que l'Etat n'a rien par lui-même et ne peut donner que ce qu'il prend.

Si l'on veut tout recevoir de lui, il faut consentir à s'abandonner totalement à sa providence aliénante jusqu'au jour où l'on s 'aperçoit, trop tard, que s'il ne peut rien pour notre bonheur, il peut presque tout contre la première condition de ce bonheur : notre liberté". ("Le billet de Waasmunster ", juillet-août 1981)


 


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Famille chrétienne présente Deux mariages et un enterrement

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L'hebdomadaire Famille chrétienne présente cette semaine le dernier livre de Denis Sureau, Deux mariages et un enterrement :

Recension-2-mariages-dans-Famille-chretienne.jpg

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Au sommaire de Chrétiens dans la Cité n°291

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Au sommaire du n°291 de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité :


ANALYSE : Un réveil des consciences

AGENDA

LES HOMMES

Jean-Frédéric Poisson - Pascal Courtade - Mgr Gérard Daucourt - Béatrice Vouters

INFORMATIONS

  • Mgr Pascal Gollnish explique la situation des chrétiens d'Orient
  • Avortement : débat interdit
  • Euthanasie : débat minimal
  • Les 40 ans de Vivre & Aimer
  • Les 50 ans de Police & Humanisme
  • Les 60 ans des Focolari en France
  • Les Bonnets roses
  • L'envol de l'épargne solidaire

RECENSION : Sur la morale de Monsieur Peillon (Thibaud Collin)

INITIATIVES : La Charte des maires et des candidats aux élections municipales de 2014

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De la grande distribution comme structure de péché

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Dans l'arsenal de la grande distribution contre le repos dominical on trouve le procédé consistant à offrir à un client du samedi un bon de réduction valable exclusivement un dimanche :

auchan105.jpg

 

Et c'est ainsi qu'Auchan, détenu par la famille Mulliez, que l'on dit pourtant catholique, incite ses clients à violer le troisième commandement de Dieu.

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Le cardinal Rylko salue le réveil des consciences en France

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« L’engagement des laïcs dans la vie publique et l’avenir de la cité » : tel était le thème de'intervention donnée 16 novembre par le cardinal Stanisłas Ryłko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, lors du XXVIe Colloque national des juristes catholiques, consacré au « Le Mariage en questions », à Paris. Extraits :

« Face aux graves défis de la postmodernité, nous, chrétiens, nous ne pouvons pas rester indifférents, ni nous taire !

Aujourd’hui, tout spécialement, une présence visible et incisive des chrétiens est nécessaire dans la vie publique, avec l’audace d’être vraiment un “ levain évangélique ”, le “ sel ” et la “ lumière ” du monde, en étant guidés par l’Evangile et par la Doctrine sociale de l’Eglise.

A notre époque, la culture dominante enferme la foi dans le domaine strictement privé, éliminant Dieu de la sphère publique. Nous assistons à une véritable “ christianophobie ” et à un dangereux fondamentalisme laïciste. Dans les démocraties occidentales, là où l’on parle de tant de tolérance, la liberté religieuse est même sérieusement menacée. Le pape Benoît XVI a parlé d’une périlleuse expansion de ce qu’on appelle la “ tolérance négative ” qui, pour ne pas importuner les non-croyants ou les autres croyants, élimine tous les symboles religieux de la vie publique. Ainsi - paradoxalement - au nom de la tolérance, on abolit la tolérance elle-même. Une telle situation requiert indéniablement des fidèles laïcs le courage d’aller à contre-courant et d’être dans le monde un “signe de contradiction”. En outre, elle les sollicite à sortir des sacristies et du cadre des discours internes à l’Eglise, en devenant des témoins persuasifs de l’Evangile au cœur du monde. Il est vrai que, dans la société occidentale, nous, les chrétiens, nous sommes une minorité. Toutefois, le vrai problème n’est pas là. Le sel est “minoritaire” dans la nourriture, mais il lui donne son goût ; le levain est “minoritaire” dans la pâte, mais il la fait fermenter. Notre vrai problème consiste à ne pas devenir insignifiants, “insipides”, à ne pas perdre la “saveur évangélique”

Comme chrétiens, en cette époque, nous sommes donc appelés tout particulièrement à être les gardiens de l’être humain, de sa dignité et de ses droits inaliénables. Mais pour accomplir une mission si haute et si importante, nous devons avoir un concept très clair de notre identité de disciples du Christ. Cette conscience est aujourd’hui loin d’être acquise, car elle est souvent chargée de problèmes. Le relativisme et la “pensée faible” engendrent des personnalités fragiles, fragmentées et incohérentes. Les modèles de vie imposés par la culture dominante sèment partout l’égarement et la confusion, même parmi les baptisés. Le cadre “identitaire” du chrétien moyen devient toujours davantage le résultat d’un ensemble de choix arbitraires et commodes.

Vivre à fond l’identité chrétienne signifie surtout décider de mettre Dieu au centre de sa vie. Il ne s’agit pas d’un Dieu quelconque, mais de ce Dieu qui s’est révélé dans le visage de Jésus-Christ.

 Comme nous pouvons le voir, le domaine d’engagement est extrêmement vaste et rempli de défis pour les laïcs catholiques. Il est vrai qu’aujourd’hui, bien souvent, la voix des chrétiens ressemble à celle de ceux qui crient dans le désert. Mais notre cri – même s’il est peu écouté et souvent contrarié par les médias – ne peut pas ne pas se faire entendre et il est d’une importance vitale pour l’avenir de l’humanité. D’ailleurs, dans la société française, il semble déjà porter quelques fruits tangibles. Il s’agit d’un réveil significatif des consciences de nombreuses personnes d’extractions religieuses et culturelles diverses, comme l’ont démontré les grandes manifestations pour défendre le mariage, qui ont vu une forte participation des catholiques.

Voilà donc quelle est la vocation et la mission des laïcs catholiques dans la vie publique : être le sel de la terre et la lumière du monde !"

 

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Le Pape François : progressisme, mondialisation et apostasie

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Le 18 novembre, le Pape a vigoureusement dénoncé un progressisme qui revient à l'apostasie et une mondialisation qui mène à l'uniformité hégémonique : extraits donnés par Radio Vatican.

 

La « mondanité », amène « à négocier » non seulement « les valeurs », mais aussi la foi et les racines de la foi. Ainsi, le peuple s’éloigne de Dieu : « ce n’est pas la belle globalisation de l’unité de toutes les Nations, chacune avec ses us et coutumes mais unies, mais plutôt la globalisation de l’uniformité hégémonique, c’est le règne de la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité » « Cette « racine perverse de la mondanité » a été dénoncée par le Pape François dans son homélie lors de la messe célébrée ce lundi matin à Sainte Marthe.
Le Pape est parti de la Première Lecture de la messe, un passage du Livre des Maccabées : les guides du peuples, a-t-il expliqué, ne veulent plus qu’Israël soit isolé des autres nations et ainsi, ils abandonnent leurs propres traditions, pour aller négocier avec le roi. Ils vont « négocier » et pour cette raison sont enthousiastes. C’est comme si, a ajouté le Pape, ils se disaient « nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès vers lequel tous vont ». Il s’agit, a averti le Pape, « de l’esprit de progressisme adolescent » qui « pense qu’aller de l’avant dans n’importe quel choix est préférable au fait de rester dans les habitudes de la fidélité ». Ces gens, donc, négocient avec le roi « la fidélité au Dieu toujours fidèle » .
« C’est ce qu’on appelle l’apostasie », a poursuivi le Pape. « Ce n’est pas qu’ils sont en train de négocier certaines valeurs, non, ils négocient carrément l’essentiel, à savoir la fidélité au Seigneur ». « Aujourd’hui », avertit le Pape, on pense que « nous devons être comme tous les autres, nous devons être plus normaux, comme tout le monde fait, avec ce progressisme adolescent ». Et puis, faisait-il remarquer amèrement, « on connait la suite de l’histoire : les condamnations à mort, les sacrifices humains » « Vous pensez peut-être qu’aujourd’hui on ne les pratique pas, les sacrifices humains ? Et bien, que du contraire, on en pratique tellement, tellement. Et des lois existent même pour les protéger ».

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Solidaires en fin de vie !

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Cinq personnalités lancent un appel, Solidaires en fin de vie !, contre la légalisation de 'euthanasie : Anne-Dauphine Julliand, l'auteur du célèbre récit émouvant Deux petits pas sur le sable mouillé (Les Arènes, 2011), Jacques Ricot, philosophe spécialiste des soins palliatifs, Maryannick Pavageau, tétraplégique, Hervé Messager, le kiné de Vincent Humbert, et Tugdual Derville, fondateur d’À bras ouverts et délégué général d'Alliance Vita :

« Il est urgent que tous les citoyens qui ont le souci de préserver la vie et la dignité des personnes fragiles contre la tentation de l’euthanasie se réunissent et s’engagent. Nous refusons une société qui affirme que certains de ses membres auraient ''perdu leur dignité'' au point que leur mort soit préférable à leur vie. Nous voulons une société permettant aux personnes de traverser des situations de vulnérabilité sans qu’on les dise inutiles ou coûteuses, sans que soit remise en cause la valeur de leur vie. Nous voulons une société où aucune personne âgée fragile et sans défense ne risque d’être euthanasiée en marge du service d’urgence d’un hôpital. Décidés à édifier ensemble une société solidaire où les personnes fragiles auront une place de choix, nous invitons les Français à se mobiliser aujourd’hui, pour agir. »

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Les nouveaux béguinages fleurissent

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Après l'ouverture dans les prochains jours de celui de Perpignan, de nombreux béguinages sont à l'étude ou en cours de réalisation : ces résidences s'adressent aux personnes âgées qui souhaitent vivre et vieillir ensemble, dans un projet spirituel et fraternel. A Quimper, une réunion publique d'information se tiendra le 20 novembre à 18 h, à la Maison Diocésaine de Quimper, 41 boulevard Amiral de Kerguelen. A Ars, le permis de construire vient d'être déposé.

D'autres projets, moins avancés, sont envisagés à Lyon, Montauban, Nîmes, Valence, Romans, Mulhouse, Béthune et Paris. Ces projets sont accompagnés par Vivre en béguinage fondée par Thierry Prédignac, ancien directeur de l'agence de communication Magnificat, à Perpignan, spécialisée dans la collecte de fonds pour les milieux religieux et associatifs.

 

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Chrétiens dans la Cité n°290 est paru

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Le n°290 de Chrétiens dans la Cité est paru, avec pour informations principales :

 

  • Téléthon : les 3 objections de Mgr Marc Aillet
  • L'affaire de la nomination de l'évêque de Metz: question à Manuel Valls
  • Solidaires en fin de vie
  • Le Mej à Strasbourg
  • Maires sans conscience ?
  • L'évêque de Vannes comprend les Bonnets rouges
  • Les béguinages se multiplient
  • Les Marches pour la vie
  • Recension de l'essai de Jean-Philippe Larramendy : Tu ne convoiteras pas
  • Initiatives : les Veilleurs

 

et toujours l'agenda, les nominations, les congrès à venir etc.

 

Abonnez-vous pour seulement 30 € !

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