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Mgr Jean-Paul Gusching évêque de Verdun

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Le Père Jean-Paul Gusching, vicaire général du diocèse d’Amiens, a été nommé évêque de Verdun. Il remplace Mgr François Maupu, atteint par la limite d’âge. Né en 1955 à Neuville Coppegueule, ordonné prêtre en 1983 pour le diocèse d’Amiens, prélat d’honneur de Sa Sainteté, Mgr Jean-Paul Gusching a exercé son ministère sacerdotal dans le diocèse d'Amiens.

Voici son parcours :

Né le 25 juillet 1955 à Neuville Coppegueule (Somme).

Ordonné prêtre le 19 juin 1983 pour le diocèse d’Amiens.
Prélat d’honneur de Sa Sainteté depuis le 15 mars 2010.

Études :
Séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux.
Séminaire de Reims.
Institut Supérieur de Pastorale Catéchétique.

Diplômes :
Baccalauréat.
Diplôme comptable.
Baccalauréat de théologie.

Ministères :
1983-1990 : Vicaire puis curé de la paroisse de Corbie.
1990-1999 : Vicaire à la Cathédrale, membre de l’équipe des prêtres du centre-ville
d’Amiens.
1999-2000 : Curé in solidum de la paroisse du centre-ville d’Amiens.
2000-2004 : Curé de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Péronne.
Modérateur des paroisses Saint Joseph de Moilains-Combles et de la paroisse Notre-Dame de Moyenpont, Roisel.
2004-2013 : Vicaire général d’Amiens.
2013-2014 : Curé de la paroisse Saint Jean-Baptiste d’Amiens.
2013-2014 : Administrateur diocésain.
Depuis 2014 : A nouveau vicaire général d’Amiens.

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Régions, emplois, logement

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Voici une tribune du Père Bernard Devert - président fondateur de Habitat et Humanisme - dans l'actualité du redécoupage des régions.

L’acte d’entreprendre pour des territoires équilibrés : une chance ou un leurre .

Le toit est un droit qui ne se construit pas seulement avec des textes - même s’ils sont parfois nécessaires - mais plutôt dans un contexte de confiance et de sécurité pour ne point éloigner les investisseurs. Le Gouvernement vient d’en faire l’amère expérience.
A trop légiférer, on ‘ligote’ la création.
Il est surprenant et consternant d’observer que la démocratie participative est malmenée, paralysée par les décisions qui viennent d’en haut, pour oublier l’urgence de la négociation avec les acteurs de terrain. La politique du logement en est une illustration.
Notre Société connaît deux maux qui l’abîment, l’absence de travail pour un grand nombre et celle d’un toit entraînant une difficulté nouvelle et dramatique : trop de foyers ‘en fin de droits’ quant aux indemnisations de chômage, ne parviennent plus à se maintenir dans leur logement.
La cohésion sociale est en danger. Le risque est annoncé depuis longtemps mais il est désormais avéré avec un coût de l’habitat en rupture avec les ressources de trop de nos concitoyens.
Trop de politiques restent sourds à l’aménagement du territoire pour consentir à une concentration des emplois sur quelques régions au préjudice des villes moyennes qui se dépeuplent et finalement meurent.
Nous avons perdu bien des emplois industriels. Sans doute, faut-il les reconquérir, mais l’activité tertiaire offre une flexibilité suscitant une nouvelle donne quant à l’aménagement des territoires, bien des emplois n’ayant pas besoin d’être concentrés sur les mêmes espaces.
Chaque jour, des millions de communications s’établissent avec des correspondants situés à l’autre bout du monde. Difficile d’imaginer que nous ne parvenions pas à organiser le travail, via le langage de l’informatique à partir de sites de production répartis sur l’ensemble du territoire. Nous gagnerions alors sur deux plans :
-des conditions de travail plus humanisées, évitant des heures perdues dans des transports dont les infrastructures nécessitent des investissements considérables, sans oublier la fatigue causée par cette situation. Une négociation pourrait alors s’ouvrir pour qu’une fraction de ce temps gagné serve la cause d’exclus.
-un étalement plus maîtrisé des grandes agglomérations évitant l’éloignement des plus vulnérables jusqu’à les conduire à devenir des invisibles.
La concentration des activités donne l’illusion de la richesse, à commencer par celle des emplois, mais qui n’observe pas dans les métropoles l’augmentation du nombre de personnes fragilisées confrontées à un logement inabordable ou à un prix qui les appauvrit encore. Dans le même temps, des panneaux ‘à louer’ ou ‘à vendre’ se multiplient dans des villes ayant perdu nombre de leurs activités.

Une telle situation est bonne pour qui ?

Les 30 années qui viennent de s’écouler furent marqués par la financiarisation de l’économie au prix d’un abandon du réel pour le magistral leurre du virtuel facilitant la cupidité qui n‘est point étrangère à la crise traversée.
Heureusement, nous assistons à une prise de conscience qui au sein de l’acte d’entreprendre révèle une attention à une plus grande humanité pour mieux prendre en compte la vulnérabilité.
Qui aurait pu imaginer, il y a seulement 5 ans, que le 1er acteur de la finance solidaire serait l’entreprise. Qui aurait pu penser que tant de diplômés de Grandes Ecoles se laisseraient interroger par la question du sens jusqu’à l’inscrire au sein du management.

Le primat de l’efficacité a justifié trop longtemps les moyens jusqu’à considérer que les vices privés servaient les vertus publiques. Que d’errements contribuant à la dé-création d’activités et à l’appauvrissement des villes moyennes, oubliant que sans l’équilibre qui est le respect du plus faible il n’y a pas de fécondité.

Nombre de nos concitoyens se sont réconciliés avec l’entreprise. Ne vient-elle pas cette heure où l’aménagement du territoire pourrait être initié par les acteurs économiques et sociaux. Un Grenelle les réunissant donnerait un souffle à notre démocratie pour conjuguer créativité et humanité.

Bernard Devert
29 juin 2014

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Yann Baggio Président de l'Ordre de Malte France

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Yann Baggio, 68 ans, a été élu Président de l'Ordre de Malte France, où il succède à Thierry de Beaumont-Beynac. Directeur Général de l'Ordre de Malte France de 2004 à 2010, il pilota notamment le développement du projet du Centre Hospitalier de l'Ordre de Malte de Dakar, aujourd'hui centre référent en Afrique de l'Ouest pour la chirurgie orthopédique et les soins aux malades de la lèpre. Depuis juin 2010, il était Secrétaire Général du Conseil d'Administration de l'Ordre de Malte France. Cet ingénieur Ecole Navale a été officier de Marine de 1967 à 1987, spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, puis, chez Alcatel Space Industries, ingénieur commercial pour le développement et la vente des satellites de communication gouvernementaux en France puis à l'international. Il rejoint l'Ordre de Malte France fin 2002 comme responsable de l'audit des activitités.

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L'Eglise dans dix ans

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Le mois de juin étant celui de la plupart des ordinations sacerdotales, certains journaux catholiques tentent à cette occasion de dresser un état de la situation des « ressources humaines » de l’Église et de leurs évolutions prévisibles. C’est ainsi que le quotidien La Croix (7-9 juin) a publié un dossier intitulé Scénario d’avenir pour l’Église de France – L’Église catholique en 2024. Ce sont surtout les chiffres qui attirent l’attention : « En 2024, l’Église de France comptera moins de 4300 prêtres diocésains actifs, contre un peu plus de 5800 aujourd’hui [et 13 500 en 2004]. Les dix années à venir seront en effet marquées par le départ à la retraite, à 75 ans, des prêtres de la génération du papy-boom, ceux nés dans les années 1940-1950, qui ont connu les derniers petits séminaires et ont été ordonnés dans l’immédiat après-Concile. » Le nombre de prêtres passerait au mieux de 81 à 42 à Besançon, de 173 à 75 à Nantes ou de 29 à 18 à Carcassonne. Les conséquences de la pénurie sont atténuées par l’appel aux prêtres étrangers, la plupart africains : aujourd’hui près de 1600, ils sont même majoritaires chez les prêtres de moins de 75 ans dans des diocèses tels que ceux de Belfort (10 sur 17) ou de Verdun (10 sur 19). Une autre « rustine » est utilisée : le recrutement de « laïcs en mission ecclésiale ». Ils sont plus de 9500, donc plus nombreux que les prêtres actifs. Mais, quoique souvent mal rémunérés, ils pèsent lourdement sur les finances diocésaines. Quant aux catéchistes bénévoles, ils sont de plus en plus difficiles à recruter, notamment en raison du travail professionnel généralisé des mères de famille.

Si le manque de prêtres est inquiétant, il est malheureusement relativisé par la baisse constante du nombre de laïcs catholiques : ils étaient 80 % en 1986, ils sont 56 % aujourd’hui. En 2000, environ la moitié des enfants étaient baptisés ; ils ne sont plus aujourd’hui qu’un tiers. Et ce n’est pas le nombre marginal de baptêmes d’adultes (3220 en 2013) qui compense cette chute ; au demeurant, même le nombre des catéchumènes est en net déclin. Les autres sacrements sont également délaissés : seuls 11,5 % des baptisés ayant aujourd’hui quinze ans sont confirmés. La proportion de catholiques allant à la messe tous les dimanches serait entre 3 et 4 %. L’Église devient celle que décrivait le cardinal Ratzinger dans Le Sel de la terre (1997), qui déclarait alors que l’Église « se perpétuera dans de petits cercles vivants, où des gens convaincus et croyants agiront selon leur foi. Mais c’est précisément ainsi qu’elle redeviendra, comme le dit la Bible, le sel de la terre ».

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Chrétiens dans la Cité n°301 est paru

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Le numéro 301 de Chrétiens dans la Cité vient de paraître.

AU SOMMAIRE

Eglise 2024 : la chute importante du nombre de prêtres dans la décennie à venir imposera à l'Eglise de France des décisions radicales. Chiffres et analyse.

Agenda

Les Hommes : Mgr Philippe Mousset - Jacqueline Cuche - Marc Odendall

Rencontres : Le sixième pèlerinage d'élus chrétiens à Lourdes

Infos

  • Guyane :: la justice défend les prêtres
  • "Un de nous" : soutien épiscopal
  • Secours catholique : une centriste remplace un socialiste
  • Nouveau sursis pour Vincent Lambert
  • La crise du quotidien Présent
  • Manuel Euthanasie
  • Cristeros
  • Chrétiens d'Orient
  • Chrétien mode d'emploi

Lectures : Priorités éducatives (DMM).

Initiatives : L'Oeuvre d'Orient

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Chrétiens dans la Cité publie son 300e numéro

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Le numéro 300 de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité vient de paraître.

Au sommaire :

ANALYSE : Un vote catholique en mutation

AGENDA

LES HOMMES : Jean-Luc Schaffhauser - Philippine de Saint-Pierre - Erik Paris - Nathalie Duplan

INFOS

  • Logement étudiant : les réponses chrétiennes
  • La Ministre et les Scouts
  • Un de nous : le veto de la Commission
  • Guyane : quand l'Etat viole la loi
  • Autour de la subsidiarité
  • Hozana
  • Dealer de vie
  • Le film Cristeros
  • Saint Louis par Michel Cool
  • PMI 2014

LECTURE : Olivier Landron, Le catholicisme français au rythme du chant et de la musique

INITIATIVES : La Mission de France

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Najat Vallaud Belkacem chez les Scouts

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Ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports, Najat Vallaud-Belkacem a été applaudie lors de sa visite à l'Assemblée générale des Scouts et Guides de France (SGDF), samedi 31 mai au château de Jambville (Yvelines). Devant 600 scouts et guides, elle a notamment déclaré : « Dimanche dernier plus de 100 000 jeunes qui utilisaient pour la première fois leur carte d'électeur ont déposé un bulletin du Front national dans l'urne. Plus d'un million ont décidé de ne pas utiliser du tout leur carte d'électeur. On ne peut pas ne pas avoir un sentiment de gâchis en y repensant. »

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La Commission européenne pour la culture de mort

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Communiqué de l'initiative Un de nous :

LA COMMISSION MET SON VETO A L'INITIATIVE CITOYENNE "UN DE NOUS"
Une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiqu
es

Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l'Initiative citoyenne « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance.

L'initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui exerce ce jour un pouvoir illégitime, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

UN VETO injustifié qui ne tient pas compte l’objet même de la demande : La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques qui se sont révélées sans avenir et non éthiques et à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’Initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

Sur le fond, la réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de notre demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique.

Pour le Comité de Citoyens de « Un de Nous », la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Luxembourg – qui a reconnue quant à elle le respect du à la vie humaine dès la conception, d’autre part, un nouveau Parlement a été élu et une nouvelle Commission va être nommée.
« Un de Nous » demande à l’Europe plus d’éthique et plus de démocratie.

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Après l'écrit

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Philosophe et théologienne anglo-catholique de Cambridge, Catherine Pickstock est, avec John Milbank, la principale figure du courant Radical Orthodoxy. Son essai magistral mais particulièrement ardu à lire, issu d’une thèse, propose sans doute la réfutation la plus argumentée de la philosophie « postmoderne », représentée notamment par Jacques Derrida. Cette pensée de la « déconstruction » est en fait l’aboutissement ultime et nihiliste de la modernité immanentiste qui remonte à Descartes, lequel fait l’objet d’une critique sans compromis. En exaltant l’écriture au détriment de la parole et l’espace abstrait au temps (et à l’éternité), la philosophie *séparée de la théologie produit une cité nécrophile. Platon avait affirmé que le langage a pour fonction principale la célébration du divin. À son tour, Catherine Pickstock entend montrer que la liturgie chrétienne peut seule résoudre les dichotomies, que l’Eucharistie permet « de fonder le langage comme signification réelle ». Pour ce faire, elle propose un étonnant commentaire linguistique, philosophique et théologique du rit romain traditionnel (en fait sa forme « extraordinaire » postérieure à la réforme de 1969). Les implications politiques de cette analyse sont considérables, tout étant lié.


Après l’écrit
Sur l’achèvement liturgique de la philosoph
ie
Catherine Pickstock
Ad Solem, 380 p., 31 €

Après l'écrit
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