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Contre la "modulation" des allocations familiales

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L'Union des familles en Europe explique pourquoi il faut refuser la « modulation » des allocations familiales

1ère raison : Tout travail mérite contrepartie

Pourquoi verse-t-on des prestations familiales ?
  • En échange des services que les familles rendent à la société.

Quels services les familles rendent-elles ?
  • En élevant les enfants, elles préparent les retraites dans notre système de répartition. S’il n’y a pas ou peu d’enfants, les retraites seront inexistantes ou faibles.

  • Net des prestations familiales, de l’école gratuite, des aides fiscales, de la couverture maladie des enfants, les familles font, chaque année, un transfert de 270 milliards d’euros en faveur de ceux qui n’ont pas d’enfant à charge. Comment ? En élevant les jeunes qui paieront leurs retraites

  • Bien mal récompensés : plus une famille a élevé d’enfants, moins elle a de retraite (en raison de la moindre activité professionnelle des épouses). Entre un couple sans enfant et un couple qui en a élevé trois, la différence est de 30 % de retraite en moins.

Les familles sont-elles aidées ou exploitées ?
  • Imaginons un couple où l’homme gagne bien sa vie. L’employeur de sa femme le sachant lui dirait « Vous avez largement de quoi vivre. Vous n’avez pas besoin d’un salaire, vous allez travailler gratuitement. Désormais, je ne paierai plus que ceux de mes employés dont les conjoints gagnent moins de 2 500 € par mois. »

  • Le Gouvernement propose la même chose aux familles : bénéficier de leurs services mais cesser de les en dédommager.

2ème raison : Les classes moyennes sont les premières victimes des conditions de ressources

Elles pénalisent avant tout les titulaires de revenus moyens, déjà écartés de la plupart des avantages sociaux, « trop pauvres pour être riches, trop riches pour être pauvres ».

Et si on ne met que des plafonds très élevés ? Ne nous faisons pas d’illusion : une fois le principe des conditions de ressources adopté, il est très facile pour les Gouvernement de baisser progressivement ce plafond : dés qu’il a un peu besoin d’argent, un simple décret suffira. Un jour, le plafond tombe sur la tête de la majorité des français.

3ème raison : L’argent économisé permet-t-il d’améliorer les allocations des plus pauvres?

Ce prétexte a été avancé chaque fois qu’on a mis des prestations sous conditions de ressources. Qu’observe-t-on? En 1954, il n’y avait pas de conditions de ressources. Avec 3 enfants, une famille touchait l’équivalent de 1 080 € par mois. Depuis, on a introduit des conditions de revenu au prétexte de mieux servir les plus modestes. Quel est le résultat? Les familles « riches » ne perçoivent plus que 290 € mais les pauvres n’en ont pas profité, bien au contraire: elles n’ont plus que 454 € par mois d’allocations familiales. Moins de la moitié. Où est passé l’argent? Dans le paiement des retraites.

4ème raison : Les comptes sociaux sont au rouge, il faut absolument faire des économies

En 1946 le pays était dans un état de délabrement total, qu’il n’y avait plus ni routes, ni ponts, ni chemins de fer, que les français étaient dans la pauvreté la plus noire. Raisonnablement, la politique familiale paraissait la dernière des priorités. Or, qu’a fait le gouvernement (socialo-communiste-M.R.P.) de l’époque? Il s’est lancé dans la politique familiale la plus ambitieuse qu’on ait jamais connu. Résultat, 30 ans de prospérité et de croissance. Dans bien des cas, il est raisonnable de ne pas l’être.

5ème raison : A quand une assurance-maladie réservée à ceux qui gagnent moins de 2000 € par mois ?

Si l’on accepte qu’un groupe de population puisse être écartée d’une partie de la protection sociale au motif qu’il est trop riche (ou qu’il a les moyens de payer), on ne voit pas où l’on s’arrêtera: Privera-t-on les « riches » du remboursement des visites chez le médecin au motif qu’ils ont assez d’argent pour les payer?

L’assurance vieillesse connaît des difficultés. Refusera-t-on de servir les retraites au delà de 2 000 €

C’est toute la confiance dans notre protection sociale qui sera ébranlée si l’on admet qu’un assuré puisse cotiser mais être privé de droit lorsque l’événement pour lequel il a cotisé se réalise.

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Le Conseil d'Etat contre la Ligne Azur

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Suite à la démarche de la Confédération nationale des Associations familiales catholiques, le Conseil d’État vient d'annuler la décision du 4 janvier 2013 du ministre de l’Éducation invitant les recteurs à relayer la campagne de communication de la Ligne azur pour « non respect de la neutralité du service public de l’éducation nationale ». Animé par l’association Sida Info Service, ce service prétend combattre l’homophobie et aider « toute personne qui se pose des questions sur son orientation sexuelle et/ou son identité de genre ». Dans une lettre aux recteurs, Vincent Peillon, ministre de l’Éducation, avait demandé de « relayer avec la plus grande énergie » cette Ligne Azur – dont le site a donné force détails sur les diverses perversions sexuelles, dont le sadomasochisme.

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Mais que veut réellement le Pape François ?

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Le pontificat du Pape François semble être à un tournant, comme si l'état de grâce qui a suivi l'élection du cardinal Jorge Bergoglio touchait à sa fin. Le Synode sur la famille a été précédé d'oppositions ouvertes entre cardinaux, événement assez rare à Rome, au sujet du problème des divorcés remariés civilement. Mais que veut réellement le Pape François ?

Guy Baret, journaliste (une longue carrière au Figaro) et écrivain, diplômé de philosophie et de théologie, tente de répondre à cette question dans un livre mesuré et bien documenté : Pape François, le grand malentendu (Editions du Moment, 180 p., 17,95 €).

Il se montre toujours respectueux du Pape François, même si l'on devine sa préférence pour son prédécesseur, auquel il avait consacré un précédent essai (Plaidoyer pour Benoît XVI, 2009). S'il y a une continuité dogmatique entre le pape allemand et le pape argentin (et, au plan de la doctrine sociale de l’Église, un même rejet du pouvoir destructeur de l'argent), les éléments de rupture ne manquent pas : non seulement une différence de style (avec une recherche de dépouillement chez François qui déconcerte certains vaticanistes), mais aussi des oppositions sur l'importance de la liturgie (sujet secondaire pour le jésuite) ou l'interprétation de la collégialité (Benoît XVI se méfiait des conférences épiscopales, son successeur veut les renforcer). François est-il révolutionnaire ? Pas si sûr.

Mais que veut réellement le Pape François ?
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Pape François : le grand malentendu

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Pape François : le grand malentendu
Dimanche 12 octobre (12h-13h30, rediffusion à 16h), dans son émission trimestrielle sur Lumière de l'Espérance, la radio du dimanche de Radio Courtoisie, Denis Sureau recevra Guy Baret à l'occasion de la sortie de son livre : Pape François. Le grand malentendu (Editions du Moment, 180 pages, 17,95 €).
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Divorcés-remariés : le vrai problème

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A l'occasion du synode pour la famille, les débats vont bon train sur le drame des divorcés remariés civilement. Or un mariage chrétien n'est valide que si le consentement des époux est suffisamment consistant. Et il n'est pas téméraire de penser que de très nombreux mariages célébrés à l'Eglise sont aujourd'hui invalides. Un curé déclare : « Sur dix couples qui viennent me voir pour se marier, au moins neuf viennent demander une cérémonie et je n'ai qu'un sacrement à leur offrir ! » Ce constat, largement partagé par les prêtres, devrait inciter d'une part à mieux préparer les futurs époux, et d'autre part à faire connaître les possibilités de reconnaissance de nullité de leur union – ce service après-vente éviterait à certains divorcés remariés de s'enferrer dans des situations inutilement douloureuses.

Le problème n'est pas vraiment nouveau mais on sent une réticence de l'Eglise face à un fait brut : si la plupart des mariages célébrés actuellement sont invalides, il faudrait en prendre acte. C'était le sens d'un article de Denis Sureau publié en 1992 dans la revue du Cerdic, centre de recherches de l'Université de Strasbourg rattaché au CNRS.

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Chrétiens dans la Cité n°303 est paru

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Le numéro 303 de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité vient de paraître.

Au sommaire :

ANALYSE : Radioscopie des cathos

AGENDA

LES HOMMES : François Soulage - Gaultier Bès - Pauline Dawance - Robert Bresson

INFOS

L'essor des écoles indépendantes

La Manif pour tous mobilise

Un patron chrétien à la tête de Danone

Quand la Cour de cassation se déshonore

Connaître les religions : l'IHMR

Rencontre Etat / Eglise

Les sessions de Paray font le plein

Ouverture d'un nouvel institut de théologie

Affaire Gerson suite

Mise en garde contre Médecins du monde

Notre Dame de Vie

LECTURES : "Pourquoi prier pour la France?"

INITIATIVES : Clarifier

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Le n°302 de Chrétiens dans la Cité est paru

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Le numéro de rentrée de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité vient de paraître, avec au sommaire :

ANALYSE

Le drame de l'Irak relégitime--il le concept de guerre moralement acceptable ? Les récentes déclarations romaines vont dans ce sens.

AGENDA

LES HOMMES : Mgr Jean-Paul Gusching - Christine Pedotti - Mgr Richard Williamson - Jean-Baptiste de Franssu

INFOS

Solidarité internationale : 72 nouveaux volontaires Fidesco

La rentrée de La Manif pour tous

Quand le CSA censure

Affaire Gerson : suspension annulée

Intervenir au nom de l'humanité

Eurojam 2014

Famille chrétienne se renouvelle

Nominations à la tête des AFC

LECTURE : Le célibat des prêtres, par Jean Mercier

INITIATIVES : le BICE

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Le retour de la guerre juste

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Les atrocités commises par l’État islamique en Irak conduisent les chrétiens à retrouver le sens d’une action militaire légitime.

Depuis un demi-siècle, l’idée qu’une guerre puisse être juste semblait comme malsonnante dans le monde catholique. Non sans raison : les horreurs des conflits modernes et la menace des armes de destruction massive nourrissaient un certain pacifisme. Les papes – de Benoît XV pendant la Première guerre mondiale jusqu’à Jean Paul II contre la guerre du Golfe – ont dénoncé de manière prophétique ces « aventures sans retour » qui causent plus de mal que de bien : le drame actuel de l’Irak est d’ailleurs la conséquence de son invasion en 2003 par la coalition menée par les États-Unis. Fallait-il pour autant abandonner la théologie de la guerre juste élaborée par saint Augustin ? Jean Paul II lui-même avait légitimé en janvier 1993 une intervention en Bosnie pour éviter le génocide. Et dans son message pour la journée de la paix du 1er janvier 2000, il avait précisé : « Évidemment, quand les populations civiles risquent de succomber sous les coups d’un injuste agresseur et que les efforts de la politique et les instruments de défense non violente n’ont eu aucun résultat, il est légitime, et c’est même un devoir, de recourir à des initiatives concrètes pour désarmer l’agresseur. Toutefois, ces initiatives doivent être limitées dans le temps, avoir des objectifs précis, être mises en œuvre dans le plein respect du droit international, être garanties par une autorité reconnue au niveau supranational ».


Le 9 août, Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, a déclaré que « peut-être qu’une action militaire est nécessaire en ce moment pour arrêter l’avancée des djihadistes en Irak ». Le 13 août, le Conseil des conférences épiscopales d’Europe a adressé une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU pour demander une intervention devenue urgente. A son tour, le 18 août, le pape François a rappelé que « dans les cas où il y a agression injuste », il était « licite d’arrêter l’agresseur injuste. Je dis bien "arrêter", je ne dis pas bombarder ou faire la guerre » ; il a ajouté (visant les États-Unis) qu'« un pays ne juger tout seul comment arrêter un agresseur injuste », et que c’est à l’ONU « que l’on doit discuter et dire il y a un agresseur injuste, comment l’arrêtons-nous ?" Comme le commente le directeur de la rédaction de La Vie, Jean-Pierre Denis, « Le pape François a donc franchi le Rubicon en évoquant publiquement la nécessité de "stopper" les djihadistes. Pour une fois, on sent l’Argentin gêné aux entournures. On le comprend, car l’Église a condamné jusqu’ici avec force toutes les interventions armées dans la région. Un peu… jésuite, François se refuse donc à parler explicitement de bombardements. C’est pourtant de cela qu’il s’agit, et il le sait. » (La Vie, 21 août).

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Jean-Marie Andrès président des AFC

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Jean-Marie Andrès a été élu président de la Confédération nationale des Associations familiales catholiques. Il succède à Antoine Renard, devenu président de à la Fédération des AFC en Europe. Le Conseil d’administration a également élu le bureau suivant : Pascale Morinière, vice-présidente, Jacques Michel Peu Duvallon, secrétaire général, Jean-Marie Weinachter, trésorier, Bruno Chavialle, Geneviève Verdet et Bertrand de Vulpillières.
Odile et Jean Marie Andrès sont ingénieurs, ils ont 7 enfants, et sont engagés en faveur de la famille depuis 25 ans. Jean Marie Andrès a été vice-président de la CNAFC pendant 12 ans, après avoir été président de la Fédération des AFC des Hauts-de-Seine. Il était jusqu’à présent responsable des secteurs Politique familiale et Questions de société de la CNAFC.

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