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Mgr Antoine Hérouard évêque auxiliaire de Lille

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Le Pape François a nommé ce mercredi 22 février, Mgr Antoine Hérouard, 61 ans, évêque auxiliaire du diocèse de Lille, il était jusqu’à présent recteur du Séminaire pontifical français de Rome. Il succède à Mgr Gérard Coliche, qui, atteint par la limite d’âge, a remis sa démission au Pape.

Cet ancien diplômé d'HEC a été ordonné en 1985 pour l’archidiocèse de Paris. Il fut vicaire à la Paroisse Saint-Jacques du Haut-Pas et aumônier des lycées du quartier latin à Paris (1986-2003) ; puis professeur de théologie morale au séminaire de Paris, puis au Studium de l’École cathédrale de Paris (1993-2005). Entre 1993 et 1995, Mgr Antoine Hérouard devint vicaire à la Paroisse Saint-Paul Saint-Louis à Paris et aumônier des collèges et lycées du quartier du Marais à Paris. En 1995, il devint curé de la Paroisse Notre-Dame de la Gare à Paris, fonction qu’il occupa jusqu’en 2000. De 1998 à 2004, il fut aumônier diocésain des jeunes professionnels du Mouvement Chrétien des Cadres (M.C.C). Mgr Antoine Hérouard fut doyen du doyenné Italie-La Gare à Paris (1998-2000) puis vicaire épiscopal pour la Solidarité et aumônier diocésain du Secours catholique. Entre 2005 et 2007, il devint Secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France avant d’en devenir le Secrétaire général de 2007 à 2013. En 2013, Mgr Antoine Hérouard fut nommé vicaire épiscopal, chargé des hôpitaux catholiques de Paris et Directeur du Département « Sociétés humaines et responsabilités éducatives » du Pôle de recherche du Collège des Bernardins à Paris.

Depuis 2014, Mgr Antoine Hérouard était recteur du Séminaire pontifical français de Rome.

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Au sommaire du numéro 340

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Le 340e numéro de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité sort cette semaine, avec au sommaire :

ANALYSE : Quand la loi défend l'adultère

AGENDA

BREVES : Mgr Luc Ravel à Strasbourg - Economie de communion - Sessions d'enseignants chrétiens - TPE : la Cftc progresse - La Civiltà cattolica - 9 semaines pour la France

INFOS : Le délit d'entrave à l'avortement adopté - Femen à la Madeleine : condamnation en appel - Silence: un film explicitement chrétien - 50 ans et toujours volontaire - Les 70 ans de l'AED - Le retour des patros

LECTURES : Les points noirs de l'histoire de l'Eglise, de Michael Hesemann

INITIATIVES : Vivre & Aimer

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Mgr Luc Ravel archevêque de Strasbourg

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Mgr Luc Ravel,  évêque du diocèse aux Armées françaisesn a été nommé archevêque du diocèse de Strasbourg. Il succède à Mggr Jean-Pierre Grallet, qui, atteint par la limite d’âge, a remis sa démission au Pape.
Ordonné en 1988 pour le diocèse de Paris, Mgr Luc Ravel fut prieur du Prieuré au collège Saint-Charles de Porrentruy dans le Jura suisse (1988-1991) ; puis prieur et curé du Prieuré Marie-Médiatrice à Montbron au sein du diocèse d’Angoulême (1991-1996). Entre 1996 et 2003, il fut sous-prieur de l’abbaye Saint-Pierre de Champagne dans le diocèse de Viviers avant d’en devenir le maître des novices entre 1996 et 2007. De 1996 à 2009, Mgr Luc Ravel occupa la fonction de responsable de la formation de cette même abbaye. À partir de 1996 et jusqu’en 2010, il devint l’initiateur du mouvement Notre-Dame de l’Écoute et directeur des pèlerinages pour sa congrégation des Chanoines réguliers de Saint-Victor. Depuis 2009, Mgr Luc Ravel était évêque pour le diocèse aux Armées françaises.
Le diocèse de Strasbourg étant un diocèse concordataire, le décret de nomination est signé par le Président de la République puis publié au Journal Officiel du samedi 18 février 2017.
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Silence: le regard théologique de William Cavanaugh

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Autant le dire d’emblée, Silence, de Martin Scorsese, est un beau film, sobre, austère, magnifiquement réalisé, et c’est un film radicalement chrétien, tout l’est le roman éponyme dont il est tiré, écrit par l’écrivain catholique japonais Shûsaku Endô (1923-1966). Et c’est parce qu’il aborde de manière complexe les thèmes centraux de la foi – le salut, le sacrifice, la souffrance, le mal, la tentation, le doute, le pardon, le silence apparent de Dieu – qu’il peut troubler, mettre mal à l’aise, réouvrir des blessures. Tout comme les romans de Dostoïevski ou de Bernanos. Scorsese a présenté ce film comme un acte de retour à la foi de son enfance lorsque, jeune catholique, il étudiait au petit séminaire. Et, fort explicitement, son film comporte une dédicace ultime aux martyrs du Japon, avec la mention Ad majorem Dei gloriam – Pour la plus grande gloire de Dieu, la devise des jésuites. Une signature pour le moins courageuse, sans la moindre ambiguïté.

La trame narrative, inspirée de faits historiques, est pourtant simple : deux jeunes jésuites sont envoyés au Japon une quinzaine d’années après le début de persécutions massives et d’une rare cruauté. Leur but : retrouver leur maître spirituel, le Père Ferreira, qui aurait renié sa foi. Sur leur route, ils rencontrent de pauvres paysans vivant leur foi dans la clandestinité, avant d’être confrontés au même dilemme que le Père Ferreira : l’apostasie ou le martyre. Or le choix est plus subtil encore, car si le Père Ferreira ne renie pas sa foi, des paysans chrétiens, torturés devant ses yeux mourront lentement, atrocement, la tête en bas. Un chrétien peut-il laisser les autres souffrir à cause de ses propres croyances ?

Le théologien catholique américain William Cavanaugh a tenté de répondre dans deux essais, dont l'un est accessible en ligne. Le Père Ferreira est tenté d’apostasier pour sauver les paysans précisément parce qu’il croit que Dieu ne les sauvera pas : il a perdu sa foi dans le Dieu Sauveur.

Les premiers chrétiens considéraient l’apostasie comme l’un des crimes les plus graves, comme un péché contre l’Esprit Saint qui ne peut être pardonné (cf. Mt 12,32). Jean Paul II, dans son encyclique Veritatis splendor, affirme contre le proportionnalisme que certains actes sont intrinsèquement mauvais. On peut penser que l’apostasie en fait partie. Le saint pape a d’ailleurs inclus le martyre dans sa réflexion, parce que certaines vérités morales ne souffrent pas le compromis et que les chrétiens doivent être disposés à aller jusqu’à la mort pour les défendre.

Silence pose la question s’il n’existe qu’une forme de martyre. Peut-on sacrifier non seulement son propre corps mais sa propre intégrité morale, son identité même de chrétien en tant que personne morale, pour le bien d’autrui ? Le modèle du martyre physique héroïque doit être radicalement effacé par la logique de la kénose divine, par celle de Dieu s’anéantissant, prenant la forme d’esclave (Ph 2,7). S’il est vrai que le corps n’est rien au regard de l’éternité de l’âme, alors la crucifixion de l’âme est-elle un martyre qui rend pâles les autres formes de martyre ? Endo ne répond pas. Comme l’écrit Cavanaugh, « Silence est une méditation sur l’Incarnation, pas un manuel de morale. Le Christ vient non pour résoudre les problème du monde, mais pour le racheter. Pour Endo, la seule consolation pour le tourment continuel des êtres humains est l’étrange drame d’un Dieu sans abri qui souffre avec nous. C’est précisément dans ce silence apparent, dans cet auto-anéantissement, que survient le salut. »

Denis Sureau

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Au sommaire du numéro 339

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Au sommaire de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité, n°339 :

EDITO : Communiquer l'Espérance

INFOS: Le troisième mooc du Collège des Bernardins - Rencontre de Chrétiens en Grande Ecole - Na Nuit des témoins - Le Conseil constitutionnel bloque une réforme de Najat - La Cour européenne des droits de l'homme contre la GPE : la Comece approuve - Succès de la Marche pour la vie - Hiver démographique et politique antimiliale - ATD Quart fête ses 60 ans - Deux nouvelles écoles d'évangélisation - JMJ 2019 - Un guide contre la pédophilie - Un réseau pour prier - Pèlerin : n°7000 - Financement participatif

AGENDA

LECTURES : Eglise et immigration (Laurent Dandrieu)

INITIATIVES : Institut pour l'éducation dans la famille (Ipef)

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Au prix du sang

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Au prix du sang Le cinéaste Roland Joffé (Mission, La Cité de la joie...) a réalisé un beau film qui se déroule pendant la guerre civile d'Espagne, mêlant les aventures d'un espion nationaliste infiltré au sein des brigades internationales et les débuts de saint Josémaria Escriva, fondateur de l'Opus Dei. La distribution et les relations presse de ce film sont assurées par SAJE, la « filiale cinéma » de la Communauté de l'Emmanuel.
Sortie en salles le 25 janvier. 
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Au sommaire du numéro 338

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Au menu du numéro 338 :

ANALYSE : Comment articuler foi catholique et identité nationale ? La Vie vs Valeurs actuelles.

AGENDA

LES HOMMES : Mgr Paul Desfarges - Légion d'honneur - David Briend

INFOS : Ecole publique et privée : vases communicants - théologie en ligne - Projets liberticides contre l'école : double riposte - Colocations et foyers chrétiens - Evangéliques : forte progression - Le latin langue vivante - Au prix du sang - Don en confiance : l'Oeuvre d'Orient - Agenda collaboratif - Cavanaugh en ligne

LECTURES : Identitaire, d'Erwan Le Morehedec

INITIATIVES : Cenacolo

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Projets liberticides contre l'école : double riposte

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La Fondation pour l'école a réussi a réunir une vaste coalition pour lutter contre deux réformes liberticides. Voici son communiqué :

Le gouvernement vient de faire adopter deux réformes relatives aux écoles indépendantes (c’est-à-dire privées hors contrat) qui réduisent drastiquement d’une part la liberté de création, et d’autre part la liberté pédagogique de ces écoles en plein essor. Ces réformes ont été adoptées à la hâte et dans des conditions antidémocratiques (consultations menées en dépit du bon sens de la profession, recours à une ordonnance législative, absence d’études d’impacts) et malgré l’opposition unanime de la profession et des acteurs institutionnels concernés.

I/ Par l’article 14 déciès de la Loi Liberté et Citoyenneté, le gouvernement s’est fait missionner par le Parlement pour préparer dans les six mois une ordonnance législative qui soumettra l’ouverture d’un établissement scolaire privé à un régime d’autorisation de l’Etat alors que cette liberté était régie jusqu’à présent par un régime de déclaration, comme c’est par exemple le cas pour les créations d’associations.

Se sont opposés publiquement à une telle réforme de la liberté d’enseignement (qui est de rang constitutionnel) la quasi unanimité des acteurs concernés, y compris l’Enseignement catholique. Durant les débats parlementaires, des députés de la majorité gouvernementale se sont élevés contre cette réforme gouvernementale. L’Association des Maires de France a également publié un communiqué précisant qu’elle était opposée à un passage à régime d’autorisation.

En vertu de l’article 61-2 de la Constitution, cet article a été déféré fin décembre au Conseil Constitutionnel pour contrôle de Constitutionnalité par un groupe de plus de soixante sénateurs, dans le cadre de la saisine relative à la Loi Liberté et Citoyenneté. Il en a été fait de même par l’Assemblée nationale.

II/ Par le décret n°2016-1452 du 28 octobre 2016 relatif au contrôle de l’instruction dans la famille ou des établissements d’enseignement privés hors contrat, publié au Journal officiel le 30 octobre 2016, entre en vigueur un nouvel article R. 131-13 du Code de l’éducation. En faisant des objectif de connaissances et de compétences attendues à la fin de chaque cycle d'enseignement de la scolarité "obligatoire" un référentiel pour le contrôle des établissements privés hors contrat, cet article pourrait contraindre les écoles de manière détournée à appliquer les programmes de l'Education nationale.

En d’autres termes, le contrôle de l’acquisition des connaissances par les élèves des écoles indépendantes sera désormais réalisé par référence aux cycles et programmes de l’Education nationale, auxquels, pourtant, ces établissements d’enseignement privé qui ne reçoivent aucun financement public ne sont précisément pas soumis. On voit mal le sens d’une telle réforme.

La liberté des programmes étant avec la liberté de recrutement du corps professoral la raison d’être même des écoles indépendantes, la mise en œuvre de cette réforme serait une autre atteinte grave portée à la liberté de l'enseignement.

La Fondation pour l’école a déposé le 30 décembre dernier un recours pour excès de pouvoir contre ce décret, aux côtés de très nombreuses parties (15).

Les requérants sont :

* Les syndicats représentatifs de la profession :

La Fédération nationale de l’Enseignement privé (FNEP), le Syndicat national des personnels de l’enseignement et de la formation privés (SNPEFP C.G.T), le Syndicat national de l’enseignement privé laïc C.F.T.C, la Fédération nationale de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle (FNEC FP – FO), le Syndicat national de l’enseignement privé – SYNEP CFE CGC,

* Un échantillon d’écoles hors contrat :

La Maison des enfants (école Montessori de Montreuil), Montetibou (école Montessori de Nancy), le Cours Saint-Exupéry (école Espérance banlieues d’Asnières), l’école Living School (école éco-citoyenne de Paris 19ème), l'école Saint- Joseph l’Espérance de Vernon (école de confession catholique),

* Des réseaux complets d’écoles alternatives :

La Fédération des écoles Steiner-Waldorf, l’association Eudec France (réseau des écoles démocratiques)

* L’association de parents d’élèves des écoles hors contrat : La FPEEI

* L’association de soutien juridique et pratique du secteur hors-contrat : L’association Créer son école
* Une association au service de renouveau éducatif : L’association Printemps de l’Education

S’il n’est pas possible de se prononcer sur les chances de succès du recours, on peut d’ores et déjà noter que l’ampleur et la variété de la coalition constituée pour défendre la liberté d’enseignement constitue à elle seule une réalisation positive significative, annonciatrice de futures victoires.

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Vous avez dit identité?

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Comment articuler foi catholique et défense de l'identité nationale ? La controverse chauffe.

La même semaine, deux hebdomadaires ont fait leur « une » autour de la parution de deux essais écrits par des catholiques qui, bien que classés à «droite », proposent des réponses différentes à la question posée par l'attitude que doivent avoir les chrétiens face à la déferlante migratoire, au développement de l'islam, et à la crise de l'identité nationale. La Vie titrait : La tentation identitaire, s'appuyant notamment sur l'essai d'Erwan Le Morhedec, avocat et blogueur sous le pseudonyme de Koz, Identitaire (Cerf) qui pourfend un identitarisme de repli et une porosité entre les catholiques et des groupes d'extrême-droite. Il conteste non seulement que la France d'aujourd'hui soit chrétienne mais aussi « qu'un pays en lui-même puisse être chrétien ». Dans son dossier, La Vie épingle un certain nombre de catholiques qui « brandissent leur foi comme un étendard et travaillent à recomposer la droite de la droite » : Patrick Buisson, Robert Ménard, Guillaume de Thieulloy (Le Salon Beige, Les 4 Vérités...), Jacques Bompard, mais aussi Charles Beigbeder, Charles Millon et Marion Maréchal-Le Pen... Le Morhedec commente : « Ils sont catholiques car ils considèrent que la foi fait partie de leur culture. Parfois, ils se veulent catholiques parce qu'ils sont français, voire pire, parcequ'ils sont blancs... »

Erwan Le Morhedec entend dénoncer une « tentation identitaire » qui n'est pas l'attachement légitime et serein à nos racines et la fidélité à notre histoire mais « relève d'une mystification spirituelle, d'une exploitation morbide de notre angoisse ». L'auteur ne prône pas la dilution de notre héritage mais son exploitation politique : « l'identitarisme n'est pas le goût ni la conscience de l'identité, c'est le rejet de l'altérité ». Sur fond d'afflux migratoire et de déliquescence spirituelle, il dénonce vigoureusement le rapprochement de certains chrétiens avec des groupes d'extrême-droite (Bloc Identitaire, Génération Identitaire) et plus largement avec tous ceux qui opèrent une récupération politique de la foi. Ce christianisme raidi, tendu et agressif, devenu identitaire « dévitalise et stérilise le christianisme pour une faire une référence comme les autres ». Il observe un processus de mimétisme avec l'islam, conduisant à la défense d'un « catholicisme viril » qu'il juge peu évangélique. A cette « calcification » de la foi, il oppose une « résistance spirituelle et morale » passant par « le service, la rencontre, le dialogue, la consolation »

Le même jour que celui de la sortie du numéro de La Vie, Valeurs actuelles affichait en couverture Le Pape qui dérange. Ce numéro comportait un dossier critique intitulé François, le pape qui fait scandale, signé Laurent Dandrieu, accompagné des bonnes feuilles du livre publié par ce dernier : Église et immigration : le grand malaise. Sous-titre : Le pape et le suicide de la civilisation européenne (Presses de la Renaissance ; nous le présenterons ultérieurement). Il affirme : « Le discours migratoire de l’Église ne nous paraît pas pleinement catholique dans la mesure où il fait trop souvent bon marché des nations, dont certes elle reconnaît théoriquement le droit à réguler les flux migratoires, mais avec tant de restrictions que ce droit devient impraticable face à un droit de migrer qui est, lui, décrit comme une impérieuse nécessité ». La théologie des nations aurait disparu de l'enseignement du pape François. Et d'ajouter : « la parole du Christ : ''J'étais un étranger et vous m'avez accueilli'' ne saurait sans évidente mauvaise foi être érigée en principe fondateur de toute politique migratoire, en unique critère de sa conformité aux exigences chrétiennes. » L'Église n'offrirait plus à la veille Europe que « la coupe amère du suicide collectif ». Souhaitons que cette confrontation, au-delà de l'échange d'étiquettes inutiles (rares sont les catholiques à se définir comme identitaires), permette de clarifier une question vitale pour l'Eglise et la France.

Denis Sureau

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