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Liberté d'inexpression

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L'Artilleur 208 p. 18 €


Cet essai dénonce avec de nombreux exemples à l'appui les « nouvelles formes de la censure contemporaine ».  La journaliste Anne-Sophie Chazaud montre comment, au nom du combat contre les discriminations ou du « sociétalisme postmoderne », les démonstrations d'intolérance se multiplient (conférences universitaires interdites, réseaux sociaux surveillés, harcèlement judiciaire...), les lois mémorielles limitent la recherche historique, les lynchages médiatiques frappent tous ceux qui d'une façon ou d'une autre refusent le politiquement correct (entendez le « gauchisme culturel »). 
Il devient délicat de critiquer l'islam sans être qualifié d'islamophobe ou les pratiques homosexuelles sans être traîné devant les tribunaux pour homophobie. Si Anne-Sophie Chazaud vise souvent juste, elle pousse cependant le bouchon trop loin en refusant par principe tout encadrement de la liberté d'expression. On regrette qu'elle étrille en passant le pape François et les « ligues de vertu catholiques » (sic) qui refusent que l'on tourne en dérision la foi d'autrui – comme si toutes les provocations étaient acceptables. Dommage.
 

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Martin Steffens - Marcher la nuit

Publié le

DDB 320 p. 18,90 €

Professeur de philosophie en classes préparatoires au lycée Georges-de-La-Tour, à Metz, Martin Steffens, 43 ans, a publié de nombreux essais et publie des chroniques dans La Croix et La Vie. Il y fait entendre sa voix singulière, sans craindre de prendre parfois ses lecteurs à rebrousse-poil. Son dernier livre compile des chroniques, brèves et enlevées, mais ce qui en fait son principal intérêt est le magistral prologue de trente pages qui propose une analyse vigoureuse de l'année du virus chinois (comme on devrait appeler la covid-19) et des confinements. Il dénonce une surréaction immunitaire collective (dont même certains prêtres ont été partie prenante) qui a sacrifié « tout ce qui rend notre séjour sur la Terre habitable », l'irruption de l’État-Léviathan poursuivant son travail séculaire de laminage de tous les corps intermédiaires, cette fois-ci avec son « hygiénisme moral » et ses protocoles sanitaires détruisant les relations sociales (interdisant jusqu'à la participation aux obsèques de ses amis), laissant « les rues peuplées d'êtres sans visage et de regards qui ne disent plus que la peur d'être contaminé ». 
 

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Déraison sanitaire

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Le Bord de l'eau 110 p. 12 €

Alain relevait que chez les Modernes la préservation de la santé a remplacé la quête du salut. La réponse  étatique à la pandémie présente confirme au plus haut la réflexion du philosophe. Alexandra Laignel-Lavastine, universitaire et essayiste (juive), spécialiste des dissidents des anciens pays de l’Est (Havel, Patočka), dénonce avec vigueur « le culte de la vie par-dessus tout », la réduction de l’existence humaine au pur biologique, comme s’il n’y avait pas des biens supérieurs. Et comme si la pandémie actuelle était sans précédent (la grippe de Hong Kong en 1968 a pourtant tué un million de personnes dont
30 000 en France). Elle critique « la cauchemardesque transformation de l’État en une immense machine disciplinaire à tout mobiliser pour tout immobiliser ». Un État qui n’a rien prévu, qui a menti (« le masque est inutile »), qui a suspendu les libertés, la justice, et l’Assemblée nationale, qui a laissé dans Ehpad des gens mourir de chagrin, qui a détruit des pans entiers de l’économie. « Si la raison sanitaire l’emporte au point de tout autoriser, c’est la tyrannie de la santé, la déraison et la décivilisation qui nous attendent au tournant. »
A méditer.

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Loi sur le séparatisme : mise en garde des représentants des trois confessions chrétiennes

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 Publié ce jour dans Le Figaro, voici des extraits du texte commun de la Conférence des évêques de France, de la Fédération protestante de France et de la Métropole orthodoxe de France mettant en garde contre le projet de loi sur le séparatisme.

La loi du 9 décembre 1905 séparant les Églises et l’État a été reçue par les croyants de manières diverses. (…) En organisant la séparation, en réglant la dévolution des biens et des lieux, elle a été une loi de liberté, la jurisprudence du Conseil d’État imprimant peu à peu une interprétation libérale de la loi. (...) Responsables orthodoxe, protestant et catholique, nous affirmons notre attachement à l’ambition et à la promesse de la République. (…) C’est au nom de cet attachement que nous exprimons aujourd’hui publiquement notre inquiétude devant le projet de loi « confortant les principes de la République ». Certes, la loi de 1905 a été retouchée plusieurs fois, mais jamais elle ne l’avait été avec cette ampleur et, surtout, jamais elle n’avait été si modifiée que son esprit en soit transformé.
D’une loi qui énonce les conditions de la liberté et laisse cette liberté s’exercer, on fait une loi de contraintes et de contrôles multipliés : contrôle systématique par le préfet tous les cinq ans de la qualité cultuelle, contrôle redoublé des activités et des propos tenus au-delà de celui qui s’exerce dans les autres secteurs de la vie associative, contrôle des financements venus de l’étranger et des ressources des associations cultuelles, redoublement de l’engagement républicain de quiconque voudra mener une activité avec l’aide de subventions publiques.

Mgr Eric de Moulins-Beaufort

Les justifications de ce projet de loi s’entendent. Il y a effectivement en France des menées que l’on peut à bon droit qualifier de « séparatistes » : des actions conduites de manière délibérée pour amener la population d’un quartier à s’extraire du cadre républicain, à renoncer à participer à un ensemble politique et social (…). Les moyens d’action peuvent être la violence, ils sont plus souvent la contrainte sociale, l’intimidation, la prédication menaçante. Il est du devoir de l’État de protéger les habitants de notre pays de ces manœuvres et de promouvoir la haute ambition de la République. Nous saluons sans réserve les dispositions du projet de loi permettant de lutter plus directement contre les mariages forcés, les mutilations sexuelles des jeunes filles, l’inégalité de l’héritage, les discours de haine, les discriminations multiformes (…). Mais à quoi sert-il de compliquer la vie des associations cultuelles prévues par la loi de 1905 ? Pense-t-on sérieusement que ceux et celles qui veulent vivre à part dans la République en en contestant les fondements vont rejoindre un statut officiel, soumis perpétuellement au regard des préfets ? Comment espérer que de telles dispositions donnent à nos concitoyens musulmans confiance dans la volonté de la République de leur permettre de vivre leur foi avec liberté et sens des responsabilités et de pratiquer leur religion dans les seules contraintes du respect de l’ordre public ?
Par sa logique interne, quoi qu’il en soit des intentions, ce projet de loi risque de porter atteinte aux libertés fondamentales que sont la liberté de culte, d’association, d’enseignement et même à la liberté d’opinion malmenée déjà par une police de la pensée qui s’installe de plus en plus dans l’espace commun. Tournant le dos à la séparation, l’État en vient à s’immiscer dans la qualification de ce qui est cultuel et dans son fonctionnement. Les pouvoirs publics disposent déjà des moyens de poursuivre, de dissoudre, de fermer ; ils n’ont pas besoin pour ce faire d’en revenir finalement à un contrôle de type concordataire.

La loi de 1905 a en effet prévu des limites, des contrôles et des peines. (…) Le cadre général de la loi dans notre pays fournit aux pouvoirs publics bien des moyens de réagir aux propos de haine, aux menées subversives, à l’influence des États étrangers qui chercheraient à poursuivre leur politique dans les frontières de notre pays. Que ces lois soient appliquées dans leur lettre et dans leur esprit, nous nous en réjouirons. (…) Le projet de loi poursuit son parcours législatif. Nous espérons que les raisons de notre inquiétude devant ce texte seront comprises, tant des parlementaires que du pouvoir exécutif, de sorte que le débat parlementaire en dialogue avec le gouvernement permette d’élaborer un texte respectueux des libertés de tous les citoyens français.


Mgr ÉRIC DE MOULINS-BEAUFORT, président de la Conférence des évêques de
France

PASTEUR FRANÇOIS CLAVAIROLY, président de la Fédération protestante de
France

MÉTROPOLITE EMMANUEL ADAMAKIS, Président de l’assemblée des évêques

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L'affaire Marthe Robin : vraie ou fausse mystique ?

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Déclarée Vénérable (première étape vers la béatification puis la canonisation) par le pape François en 2014, Marthe Robin (1902-1981) est accusée d’imposture dans un gros livre posthume du Père Conrad De Meester décédé en décembre 2019 : La fraude mystique de Marthe Robin (Cerf, 416 p.). Dans le cadre de la procédure de béatification, le religieux carme (qui n’était que l’un des 28 experts y ayant participé) avait remis un rapport dont les éléments n’avaient pas été jugés de nature à remettre en cause l’héroïcité des vertus de la fondatrice des Foyers de Charité, comme l’a rappelé le Vatican. Ce livre ressemble à un (sale) coup d'édition plutôt qu'à une contribution sereine.

Ripostant aux accusations violentes de Conrad De Meester, le Père Pierre Vignon, qui a bien connu la mystique, publie Marthe Robin en vérité (Artège, 270 p., 16,90 €). Il rappelle que les experts du procès en béatification avaient déjà analysé tous les problèmes soulevés, et trouvé des réponses ne permettaient pas de douter de l’authenticité de son expérience spirituelle. A son tour, il démonte l'un après l'autre les arguments du défunt carme (qui, à vrai dire, n'avait pas toujours fait preuve d'une rigueur scientifique dans ses travaux antérieurs.)

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Harcèlement judicaire - N°401

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Le n°401 de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité vient de paraître.

Pour s'abonner : ici

Pour nous aider : ici

SOMMAIRE

EDITO Harcèlement judiciaire - Défendre le mariage entre un homme et une femme serait-il discriminatoire ?

ACTU : Des paniers pour les curés - Bacheliers hors-contrat discriminés - La foi soutient les étudiants catholiques - La Comece contre le prétendu "droit à l'avortement" - Un site d'origine polonaise pour la liberté d'expression - Une nouvelle abbaye - L'Eglise et les artistes - Ecouter Fratelli tutti - Mobilisation pour

le Père Pedro - Insécurité scolaire

LES HOMMES : Alexandra Henrion-Caude - Marthe Robin - Michael Langlois - Jacques Ellul

LECTURE : Toujours prêts, d'Yves Combeau

INITIATIVES : Le Rocher Oasis des cités

 

 

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Loi séparatisme : "une loi de contrôle, de police et de répression" - Numéro 400

Publié le

Le quatre centième numéro de la lettre d'information Chrétiens dans la Cité vient de paraître.

Pour recevoir un spécimen : contact@chretiensdanslacite.com

Pour s'abonner cliquer ici.

Au sommaire du numéro 400

ANALYSE : Séparatisme : une loi répressive. Faute de viser directement l'islamisme, la loi séparatisme est dangereuse pour tous les cultes. Et pour la liberté scolaire.

INFOS : Loi des hommes, loi de Dieu - Festival christianophobe à l'Assemblée - Bioéthique: pause sénatoriale - Le pape François défend la liberté religieuse - Lutter contre l'antisémitisme- Le calvaire sauvé - Croire au cinéma - Le denier à l'école - Ourscamp

LES HOMMES : Mgr Luc Crepy - Thomas Schmitz - Nathalie Becquart

LECTURES : Liberté d'inexpression, d'Anne-Sophie Chazaud

INITIATIVES : les Scouts Unitaires de France (SUF)

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Les risques de la loi contre le séparatisme : l'Académie catholique de France alerte

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L'Académie catholique de France dénonce les atteintes à la liberté religieuse contenues dans le projet de loi destiné à "conforter les principes républicains". Elle publie cette communication :

Alors que le projet de loi confortant le respect des principes républicains est discuté par le Parlement depuis le 1er février, l’Académie catholique de France entend souligner le risque que ce texte présente, en substituant la méfiance et la suspicion à la relation apaisée qui prévaut aujourd’hui entre la République et les cultes.

Ce projet constitue une mutation radicale
Le régime de séparation des cultes et de l’État et l’affirmation de la laïcité se sont constitués progressivement. Le projet anticlérical d’Émile Combes, destiné à réduire radicalement l’influence du catholicisme, a évolué par étapes, grâce aux lois successives, à commencer par celle de 1905, aux régulations diplomatiques de 1923-1924, mais aussi à la jurisprudence du Conseil d’État et du Conseil constitutionnel, pour parvenir à un équilibre qui respecte la liberté des cultes comme l’action de l’État.

Face au développement de l’islam, ce n’est plus le catholicisme qui est devenu l’objet implicite ou explicite de la législation en matière religieuse. Mais, appréhendant une religion qu’il ne connaît pas, le législateur rompt avec la politique traditionnelle. Sous prétexte de combattre « l’entrisme communautariste » qui se serait infiltré dans l’islam (exposé des motifs du projet de loi), il opte pour une batterie de mesures répressives qui, universalité de la loi oblige, s’adresse à toutes les religions et limite gravement la liberté d’association et la liberté du culte sans pour autant atteindre son objectif.

Organiser l’islam en France :
une ambition que le projet de loi ne permet pas d’atteindre
Depuis plusieurs décennies, l’État s’est montré incapable d’appréhender l’islam, dont la présence s’est développée en France depuis les années 1960, autrement qu’en s’en remettant aux États dont sont issus les migrants de confession musulmane (Algérie, Maroc et plus récemment Turquie). La République les a laissés prendre à leur charge la construction de mosquées, la formation et le financement des ministres du culte, voire le contrôle des communautés. Afin d’assurer leur organisation furent créées le plus souvent, plutôt que les associations cultuelles régies par la loi de 1905, des associations de la loi de 1901, ce qui a permis de mêler au culte l’entretien des traditions culturelles et la solidarité ethnique.

Dans ces conditions, la volonté de substituer un « islam de France » à la diversité de cet islam quasi exclusivement sunnite et éclaté par communautés nationales d’origine, bien que récurrente depuis vingt-cinq ans, est irréaliste ; le projet de loi en discussion n’y contribue d’ailleurs pas.

D’abord parce qu’il stigmatise les musulmans en mettant en avant des questions qui sont déjà visées par la loi, comme la polygamie. Ensuite, parce qu’il risque d’avoir un effet contre-productif : donner l’impression de promouvoir un islam dépendant de l’État peut aboutir à séparer les fidèles de dirigeants jugés trop complaisants. Enfin, parce que, contrairement à ce que prétendent ses promoteurs, il ne rompt pas le lien financier avec les pays étrangers : l’État n’ayant jamais envisagé de financer le culte musulman, le projet de loi ne prévoit que le contrôle de certains financements étrangers.

Les dangers pour la liberté de culte
S’il ne peut pas atteindre les objectifs affichés, le projet de loi risque en revanche de toucher au cœur même de la liberté de culte, telle qu’elle est assurée dans le cadre de la loi de 1905.

L’adoption du projet de loi constituerait en effet une révolution par rapport à la loi de 1905, en introduisant des mesures de contrôle et des sanctions pénales sans précédent depuis la Révolution française.

Si le gouvernement a renoncé à l’autorisation préalable des associations cultuelles envisagée par l’avant-projet de loi, l’article 27 du projet de loi prévoit qu’à la déclaration de l’association cultuelle en préfecture viendra s’ajouter une déclaration supplémentaire de la qualité de cultuelle, qui devra être renouvelée tous les cinq ans. Le préfet aura la possibilité de retirer les avantages du statut d’association cultuelle à telle ou telle association.

Avec un peu de recul, il est aisé de voir l’utilisation qui pourrait être faite de telles dispositions par un gouvernement en opposition ouverte avec des croyants : il disposerait d’une mesure de rétorsion, déconcentrée au niveau des préfectures, facile à mettre en œuvre dans des situations où des groupements clairement identifiés comme confessionnels s’opposeraient à des orientations ou des choix politiques, ce qui est, rappelons-le, parfaitement légitime dans un État démocratique.

II convient plutôt de se poser quelques questions préalables :
Ne faut-il pas explorer la voie du dialogue et du règlement des difficultés uniquement là où elles existent et par ceux dont c’est la mission de les traiter ?
Faut-il changer le droit des associations comme l’envisage le projet de loi en subordonnant toute subvention publique à la conclusion d’un contrat d’engagement républicain ? Il serait risqué pour le législateur de revenir sur la liberté d’association, consacrée par le Conseil constitutionnel depuis 1971.
Prenant exemple sur la reconnaissance de la spécificité du culte catholique qui a conduit à l’adoption du statut type des associations diocésaines, garanties par des accords diplomatiques, l’État n’a-t-il pas tout intérêt à conduire des négociations directes avec les instances musulmanes pour inventer des associations spécifiques, dans le cadre des lois de 1905 et de 1907 ?
Est-il utile d’adopter de nouvelles règles en matière de service public, de droit du sport, d’instruction en famille, d’enseignement privé hors contrat, alors que, pour l’essentiel, les lois en vigueur seraient suffisantes, pour peu que les administration compétentes (préfectures et rectorats notamment) se voient accorder des moyens suffisants pour les appliquer ?
Lorsque le gouvernement, au début de la pandémie de covid, a voulu considérer la liberté de célébrer le culte comme une simple liberté de réunion et l’enfermer dans le cadre juridique de celle-ci, il a fallu la résistance du Conseil d’État, saisi par les fidèles, pour rappeler que certaines libertés sont plus fondamentales que d’autres. Faudra-t-il, face à un traitement législatif et réglementaire de la vie religieuse qui la régirait par la suspicion et le contrôle administratif, que la saisine du juge devienne la seule forme de défense d’une liberté fondamentale ?

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Mgr Luc Crepy nommé à Versailles

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Le pape François a nommé ce jour, samedi 6 février 2021, Monseigneur Luc Crepy c.j.m, évêque de Versailles suite à l’acceptation de la démission de Monseigneur Éric Aumônier le jeudi 17 décembre 2020. Jusqu’à présent, Monseigneur Luc Crepy était évêque du diocèse du Puy-en-Velay.

Ordonné prêtre le 21 mai 1989 à Paris pour la Congrégation de Jésus et Marie (Eudistes), il eut un premier ministère paroissial dans le diocèse d’Evry-Corbeil-Essonnes (1989-1995). Il enseigna la théologie morale à l'Institut catholique de Paris (1990-2011) et fut recteur du Séminaire interdiocésain d’Orléans (1995-2001 puis 2007-2012). Monseigneur Luc Crepy fut provincial de la Province France-Afrique des Eudistes (2001-2007) et président de la Conférence des Supérieurs majeurs de France (CSMF) (2001-2007).

De 2012 à 2015, Monseigneur Luc Crepy fut vicaire général de la Congrégation de Jésus et Marie ainsi qu’enseignant à l’Université Pontificale Grégorienne à Rome.

En 2015, Monseigneur Luc Crepy fut nommé évêque du diocèse du Puy-en-Velay.

Au sein de la Conférence des évêques de France (CEF), Monseigneur Luc Crepy fut nommé, en 2016, président de la CPPLP, (Cellule Permanente de Prévention et de Lutte contre la Pédophilie), fonction qu’il occupe encore aujourd’hui.

En 2020, il devint membre de la Commission épiscopale de la Mission de France de la CEF.

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